
fleuve de vie
Débuté par fildefa, janv. 23 2008 10:19
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 23 janvier 2008 - 10:19
Une vie:
Perdue dans le désert sans boussole
Perdue au milieu de toutes ses traces.
J'ai enfin trouvé mon pole
Trouvé mon mot de passe.
Finie la traversée du désert
Cassés les murs devant, derrière.
Reparti au début de la course
Remonté jusqu'à la source
Je baisse les armes
Pour ne plus rein me défendre
Je laisse couler mes larmes
Pour enfin comprendre:
Quarante ans de rus montagneux
En torrents tumultueux
J'atteins enfin ma plaine, heureux.
Eau calme, presque immobile
Mouvements quasi imperceptibles
Je regarde demain, tranquille.
De notre union nait un fleuve.
Qu'il fasse beau ou pleuve
Son lit sera notre demeure
Notre confluent sur la place Foch
Etait un signe
Deux influents qui se raccrochent
A la ligne…
Deux vies
#2
Posté 23 janvier 2008 - 11:23
Petite faute de frappe sur "rein", 6ème vers de la deuxième strophe.
Et puisque j'en suis au détail, d'un point de vue strictement personnel, je n'aime pas le "toutes" (ses traces) du deuxième vers. Je le trouve inutile et alourdissant à l'oreille.
La deuxième strophe est indéniablement ma préférée. Je perds l'haleine à la lire, je plonge dans l'émotion. Le rythme se pose par la suite et je suis admiratif de cet effet si réussi, de donner le sentiment, un peu ainsi que courent les eaux d'un grand fleuve, inexorablement, mais dignement, jusqu'à l'embouchure, que la vie s'est installée et qu'elle avance à son pas.
Je ne suis pas, étant donné mon âge et ma façon d'être (je suis nerveux, passionné, et bois trop de café) familier du sentiment, c'est pourquoi je le regarde avec peu d'envie.
Pour en revenir au poème, j'ai une vraie déception quant aux images, qu'on a tant l'habitude de lire, comparées à vos mots dont on sent la singularité et la personnalité.
J'espère lire d'autres de vos poèmes.
Et puisque j'en suis au détail, d'un point de vue strictement personnel, je n'aime pas le "toutes" (ses traces) du deuxième vers. Je le trouve inutile et alourdissant à l'oreille.
La deuxième strophe est indéniablement ma préférée. Je perds l'haleine à la lire, je plonge dans l'émotion. Le rythme se pose par la suite et je suis admiratif de cet effet si réussi, de donner le sentiment, un peu ainsi que courent les eaux d'un grand fleuve, inexorablement, mais dignement, jusqu'à l'embouchure, que la vie s'est installée et qu'elle avance à son pas.
Je ne suis pas, étant donné mon âge et ma façon d'être (je suis nerveux, passionné, et bois trop de café) familier du sentiment, c'est pourquoi je le regarde avec peu d'envie.
Pour en revenir au poème, j'ai une vraie déception quant aux images, qu'on a tant l'habitude de lire, comparées à vos mots dont on sent la singularité et la personnalité.
J'espère lire d'autres de vos poèmes.
#3
Invité_Haïgu Maya_*
Posté 24 janvier 2008 - 03:30
J'aime également. Je ne sais encore pourquoi. Merci.
#4
Invité_Apocope_*
Posté 24 janvier 2008 - 07:01
Moi j'aime... tel quel.
#5
Posté 24 janvier 2008 - 09:21
J'ai fait un rêve familier, où nous.
Rien de plus, ni de moins.
L'horizon à perte de vue.
LÃ -haut. ^^
Rien de plus, ni de moins.
L'horizon à perte de vue.
LÃ -haut. ^^