Un fin appât affriolant, sur son dur hameçon
Gesticule et cherche la délivrance à l'usure
Mais meurt vite sur ce pendoir, de brûlure
Quand le soleil naquit sur les tilles, luisant.
La pie quittait tôt son nid, d'un bel accent
Et si sereine voletait tout bas vers l'épure
Qui brillait sur ce pâle corps sans écornure,
Et finissait pendue à la pointe du fil cassant.
Les oiseaux ne becquetaient que de leurs parts
Leurs subsistances sans les perdre de regards ;
Ceux qui meurent souvent ne chantent jamais
Devant les serins, les rossignoles et les canaris,
Mais ils chantent avec des tons à bien aimer
Et nous les entendons au loin même de nos lits.
farid khenat.