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Entre Paris, Étretat et Casablanca.


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8 réponses à ce sujet

#1 sanaa

sanaa

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Posté 24 janvier 2008 - 09:03

Entre Paris, Étretat et Casablanca.

Ma mémoire me raconte avec un souci du détail et fidèlement

Notre rencontre à Paris, un amour au firmament

Le va-et-vient exalté entre la destinée d’une femme encore palpitante de la rencontre

Et le sort empoignant par lequel elle a été frappée atrocement au même moment !

Paris, cela fait deux ans que je t’ai quitté

Parti, car tu as violé mon alacrité

Meurtrie, car tu as abusé de ma naïveté

Paris, la ville qui fait rêver les amoureux

Paris, tu as peiné mon cœur radieux

Les champs de mars où j’ai promené mes chimères

Le cœur sacré où j’ai prié pour mes amours funéraires

La rue richelieu, dans cet hôtel où j’ai dormis chair contre chair

Paris, tes lieux sont insolites et inédits

Paris, tu as souillé mes souvenirs à l’infini

Paris ton Ciel est brumeux

Mes amours sont hantées par ton ciel nébuleux

Ses nuages chargés sont mes aspirations démesurées

Sa couleur grisâtre est le teint de mon cœur mille fois brisé

Plus loin, à Étretat, une fois remise de mon état

J’ai aimé pour la seconde fois

Languissante auprès de l’arche et l’anguille

Leurrée, et dans tes falaises de nouveau déçue

Arsène Lupin : Gentleman cambrioleur

M’a de nouveau arraché ce sourire enchanteur

Ce « Cyrano de la pègre », comme disait Sartre

A dérobé au ciel de mes amours tous les astres

Étretat, ville de l’impressionnisme et d’Eugène Boudin

Tu m’as dérobé mes plus belles toiles pour le bonheur d’un Arsène Lupin

De retour chez moi à Casablanca

J’ai songé de revenir sur mes pas

Je n’ai pas ressenti la frénésie ni de Paris ni d’Étretat

Enfin, ni l’arche, ni Montmartre

Ni la chaleur de la chambre d’hôtel et son âtre

Ne sonnent le glas de mes souvenirs âpres

Mon cœur! À Paris, à Étretat ou à Casablanca

Tu as froid, tu es vagabond, et tu mords encore à l’appât

Chaque jour, la pensée se renouvèle – et chaque jour, mon amour pour toi se remémore —, il est sage de ne pas s'appesantir sur l’irréalisable. Souhaite-moi tout simplement que des bras pareils aux tiens s’ouvrent à moi, j’en ai fort besoin.



#2 Invité_Apocope_*

Invité_Apocope_*
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Posté 24 janvier 2008 - 10:39

Je te souhaite que tes poèmes douleurs apaisent ta mémoire et te rendent la paix intérieure..

#3 solitaire

solitaire

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Posté 25 janvier 2008 - 12:34

Entre Paris, Étretat et Casablanca.

Ma mémoire me raconte avec un souci du détail et fidèlement

Notre rencontre à Paris, un amour au firmament

Le va-et-vient exalté entre la destinée d'une femme encore palpitante de la rencontre

Et le sort empoignant par lequel elle a été frappée atrocement au même moment !

Paris, cela fait deux ans que je t'ai quitté

Parti, car tu as violé mon alacrité

Meurtrie, car tu as abusé de ma naïveté

Paris, la ville qui fait rêver les amoureux

Paris, tu as peiné mon cœur radieux

Les champs de mars où j'ai promené mes chimères

Le cœur sacré où j'ai prié pour mes amours funéraires

La rue richelieu, dans cet hôtel où j'ai dormis chair contre chair

Paris, tes lieux sont insolites et inédits

Paris, tu as souillé mes souvenirs à l'infini

Paris ton Ciel est brumeux

Mes amours sont hantées par ton ciel nébuleux

Ses nuages chargés sont mes aspirations démesurées

Sa couleur grisâtre est le teint de mon cœur mille fois brisé

Plus loin, à Étretat, une fois remise de mon état

J'ai aimé pour la seconde fois

Languissante auprès de l'arche et l'anguille

Leurrée, et dans tes falaises de nouveau déçue

Arsène Lupin : Gentleman cambrioleur

M'a de nouveau arraché ce sourire enchanteur

Ce « Cyrano de la pègre », comme disait Sartre

A dérobé au ciel de mes amours tous les astres

Étretat, ville de l'impressionnisme et d'Eugène Boudin

Tu m'as dérobé mes plus belles toiles pour le bonheur d'un Arsène Lupin

De retour chez moi à Casablanca

J'ai songé de revenir sur mes pas

Je n'ai pas ressenti la frénésie ni de Paris ni d'Étretat

Enfin, ni l'arche, ni Montmartre

Ni la chaleur de la chambre d'hôtel et son âtre

Ne sonnent le glas de mes souvenirs âpres

Mon cœur! À Paris, à Étretat ou à Casablanca

Tu as froid, tu es vagabond, et tu mords encore à l'appât

Chaque jour, la pensée se renouvèle – et chaque jour, mon amour pour toi se remémore —, il est sage de ne pas s'appesantir sur l'irréalisable. Souhaite-moi tout simplement que des bras pareils aux tiens s'ouvrent à moi, j'en ai fort besoin.


pardonne-toi tes echecs causes par l'autre,et dessine un projet d'espoir;tant d'autres ne souhaitent que ton bonheur,et mille s'ouvrent a ton signal,et ne te guerira rien que toi,fais donc un meilleur choix et chante-nous tes belles chansons de joie et d'amoreuse.tres beau rexte,bonne journee,solitaire

#4 sanaa

sanaa

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Posté 25 janvier 2008 - 12:57

pardonne-toi tes echecs causes par l'autre,et dessine un projet d'espoir;tant d'autres ne souhaitent que ton bonheur,et mille s'ouvrent a ton signal,et ne te guerira rien que toi,fais donc un meilleur choix et chante-nous tes belles chansons de joie et d'amoreuse.tres beau rexte,bonne journee,solitaire



Promis, je chaterais mes bonheurs, mes joies, mes allégresses, jusqu’à l’ivresse.

merci cher ami

sanaa


#5 solitaire

solitaire

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Posté 25 janvier 2008 - 01:11

Promis, je chaterais mes bonheurs, mes joies, mes allégresses, jusqu'à l'ivresse.

merci cher ami

sanaa


je suis le plus heureux d'entendre ca,au plaisir de te relire autant que je respire,a bientot,solitaire

Promis, je chaterais mes bonheurs, mes joies, mes allégresses, jusqu'à l'ivresse.

merci cher ami

sanaa


je suis le plus heureux d'entendre ca,au plaisir de te relire autant que je respire,a bientot,solitaire

#6 Nada

Nada

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Posté 31 janvier 2008 - 05:21

Entre Paris, Étretat et Casablanca.

Ma mémoire me raconte avec un souci du détail et fidèlement

Notre rencontre à Paris, un amour au firmament

Le va-et-vient exalté entre la destinée d'une femme encore palpitante de la rencontre

Et le sort empoignant par lequel elle a été frappée atrocement au même moment !

Paris, cela fait deux ans que je t'ai quitté

Parti, car tu as violé mon alacrité

Meurtrie, car tu as abusé de ma naïveté

Paris, la ville qui fait rêver les amoureux

Paris, tu as peiné mon cœur radieux

Les champs de mars où j'ai promené mes chimères

Le cœur sacré où j'ai prié pour mes amours funéraires

La rue richelieu, dans cet hôtel où j'ai dormis chair contre chair

Paris, tes lieux sont insolites et inédits

Paris, tu as souillé mes souvenirs à l'infini

Paris ton Ciel est brumeux

Mes amours sont hantées par ton ciel nébuleux

Ses nuages chargés sont mes aspirations démesurées

Sa couleur grisâtre est le teint de mon cœur mille fois brisé

Plus loin, à Étretat, une fois remise de mon état

J'ai aimé pour la seconde fois

Languissante auprès de l'arche et l'anguille

Leurrée, et dans tes falaises de nouveau déçue

Arsène Lupin : Gentleman cambrioleur

M'a de nouveau arraché ce sourire enchanteur

Ce « Cyrano de la pègre », comme disait Sartre

A dérobé au ciel de mes amours tous les astres

Étretat, ville de l'impressionnisme et d'Eugène Boudin

Tu m'as dérobé mes plus belles toiles pour le bonheur d'un Arsène Lupin

De retour chez moi à Casablanca

J'ai songé de revenir sur mes pas

Je n'ai pas ressenti la frénésie ni de Paris ni d'Étretat

Enfin, ni l'arche, ni Montmartre

Ni la chaleur de la chambre d'hôtel et son âtre

Ne sonnent le glas de mes souvenirs âpres

Mon cœur! À Paris, à Étretat ou à Casablanca

Tu as froid, tu es vagabond, et tu mords encore à l'appât

Chaque jour, la pensée se renouvèle – et chaque jour, mon amour pour toi se remémore —, il est sage de ne pas s'appesantir sur l'irréalisable. Souhaite-moi tout simplement que des bras pareils aux tiens s'ouvrent à moi, j'en ai fort besoin.


Un doux et douloureux frisson m’a parcouru en lisant ton poème…
Ce séisme d’émotions, m’a éjecté de Casablanca à Paris, puis à Étretat!
Merci pour ce voyage…

Amicalement

Nada

#7 rughur

rughur

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Posté 31 janvier 2008 - 10:58

J'ai beaucoup aimé ton texte... De plus, le fait que ma Nada y ai été sensible, me comble de joie.
en effet, il y a quelques temps de cela, je lui disais qu'Etretat était l'endroit que je préférais sur cette terre, non pas uniquement à cause de l'aiguille creuse, mais aussi parce que c'est un des endroits où on se sent le plus vivant... sur la falaise avec les embruns qui montent, avec le vent et la pluie... On a le sentiment d'exister, comme nulle part ailleurs...

Donc, merci pour Elle.



Rughur, Son Troll.

#8 rughur

rughur

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Posté 31 janvier 2008 - 11:15

Sur la falaise et dans la bruine
Quand mon passé se remémore
Enseveli sous des monceaux de ruines...
La vie gagne contre la mort...

Quand le vent souffle tant et tant
Quand le vent souffle et me dilatte
Je me sens pleinement vivant
sous les gouttes d'eau qui me battent.



Rughur, Son Troll.

#9 sanaa

sanaa

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Posté 01 février 2008 - 04:45

J'ai beaucoup aimé ton texte... De plus, le fait que ma Nada y ai été sensible, me comble de joie.
en effet, il y a quelques temps de cela, je lui disais qu'Etretat était l'endroit que je préférais sur cette terre, non pas uniquement à cause de l'aiguille creuse, mais aussi parce que c'est un des endroits où on se sent le plus vivant... sur la falaise avec les embruns qui montent, avec le vent et la pluie... On a le sentiment d'exister, comme nulle part ailleurs...

Donc, merci pour Elle.



Rughur, Son Troll.


Merci pour ton passage. Cela me fait plaisir de faire plaiisr à ta NADA. Et merci pour les beau vers.

amitié
sanaa