J'avalai les kilomètres,
Les yeux contre la fenêtre,
Les pupilles en quête d'une simple lumière
Extérieure pour vaincre l'intérieur
Aveuglant du train.
Lumière, éclaire-moi les kilomètres avalés,
Pour oublier le départ,
Pour annoncer l'arrivée,
Pour annoncer la fin du supplice...
Balloté, j'ai la nausée.
Au loin, volcans artificiels,
Des villes indifférentes,
Et la pluie battant le hublot,
Les gouttes se coursent sur le carreau.
Rien ne peut ôter la peine,
Et le train fuit, comme je me sens couard.
Car la vitre, le plus souvent,
Le plus souvent, ne montre rien, la vitre,
Que mes cernes de mon visage bouffi, le plus souvent,
Et le rouge de mes yeux atterrés, la vitre.
J'ai pleuré ?
Il ne m'avait pas semblé.
Il ne m'avait pas semblé que mes semelles
Avaient conservé d'autre séquelle que celle
Des flaques des boulevards.
J'ai pleuré ? Je ne crois pas.
J'aurais préféré dormir.
Oui, finalement ça n'a pas grand-chose de commun avec le poème de Lacape, à part que j'étais dans un train et qu'il faisait nuit, et que j'ai pensé "si quelque chose en ressort, il faudra que je lui dédie".

Train de nuit
Débuté par Noctis, janv. 25 2008 12:59
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 25 janvier 2008 - 12:59
#2
Posté 25 janvier 2008 - 01:08
...
#3
Posté 25 janvier 2008 - 02:07
Bonne nuit !
bibi 2008
bibi 2008
#4
Posté 25 janvier 2008 - 06:42
Et le train fuit, comme je me sens couard.
La nuit va rudement bien...Ã ton train
#5
Posté 25 janvier 2008 - 09:13
le train sépare parfois.....merci pour la dédicace....