12 réponses à ce sujet

[miklo]

Il est cinq heures et demie,
C'est le temps de te lever,
Lève-toi, mon chéri,
Il faut se préparer
Tout à l'heure, on va à la garderie...

Tu as encore la tête dans les rêves,
Où tu jouais, où tu riais,
Ta vie est encore si brève,
Et pourtant, tu dois être prêt
À affronter le monde et ses dangers,
Même si, toi, tu voudrais être cajolé...

Maman te dit:"Tu es un grand garçon",
Mais toi, tu sais que tu n'es pas si grand...
Et, tu voudrais rester à la maison
À jouer, à rire et être avec maman,
Tu sais que tu n'es pas si grand,
Tu n'as, en fait, que trois ans...

Maman et papa ont de la peine aussi
De te laisser à la gardienne ainsi,
Mais ils doivent aller travailler
Pour réussir à tout payer.
La vie est dure pour les jeunes parents
Qui courrent, courrent et n'ont pas le temps
De voir grandir leurs enfants...

Et, le soir, au retour du travail et de la garderie,
C'est encore la course folle,
Le souper, le bain et vite, au lit...
Un temps pressé,
Où tout est concentré,
Les calins, les histoires en vitesse
Saupoudrés d'un peu de tendresse...

Et, le lendemain, encore le travail et la garderie,
On doit encore recommencer la course folle,
La course folle de la vie...

[aquila]

la course de la vie
qui transforme demain
un enfant en un adulte
et l enfance est passee
n en reste que quelques pensees

[JMAP06]

Une histoire banale au demeurant
Pas raconté banalement

Bel exploit


Quotidiennement Philippe

[miklo]

la course de la vie
qui transforme demain
un enfant en un adulte
et l enfance est passee
n en reste que quelques pensees

Merci aquila de ton passage, amitiés, miklo

Une histoire banale au demeurant
Pas raconté banalement

Bel exploit


Quotidiennement Philippe

Merci Philippe de ce commentaire pas banal, amitiés, miklo

[Paname]

Effroyable jardin
que ta mécanique

Ce n'est certes pas un jardin d'enfant !

Jardin d'acclimatation serait plus juste, mais pas juste de s'acclimater de cette triste manière.

Chaque parcelle de possible autrement doit être exploitée, et c'est vrai que c'est pas facile !

Elle est bien là, hélas, la "politique de civilisation" des "beaux" parleurs...

Bonne journée,
Paname

[nacer guidoum]

Joli poème.

Tu parles avec amour et passion.
Tu parles avec ton coeur.
La vie est courte, attention !
il faut goûter toute ses saveurs.

Amicalement Nacer

[miklo]

Effroyable jardin
que ta mécanique
il y a des chemins
pour s'en échapper
quand une main
et une main petite
s'évadent
du quotidien....

Le quotidien...
Et l'histoire se répète
Encore et encore, à perpète
De ces déchirements,
De ces égarements...

Triste vie au quotidien
Sans espoir de changement...

amitiés, miklo

Ce n'est certes pas un jardin d'enfant !

Jardin d'acclimatation serait plus juste, mais pas juste de s'acclimater de cette triste manière.

Chaque parcelle de possible autrement doit être exploitée, et c'est vrai que c'est pas facile !

Elle est bien là, hélas, la "politique de civilisation" des "beaux" parleurs...

Bonne journée,
Paname

Ce n'est pas la garderie qui est triste en soi, c'est la séparation, l'obligation, la solitude des deux côtés,la civilisation de consommation qui enlise les gens dans l'endettement et les contraint à vivre cette situation où ceux qui paient le gros prix sont les jeunes enfants à qui on vole ces beaux moments de l'enfance sans souci, où rien ne presse, où, au réveil, on a le temps de jouer, de rire et d'être avec sa maman... C'est cela que je voulais traduire en pensant à mon petit-fils qui vit cette situation... amitiés, miklo

Joli poème.

Tu parles avec amour et passion.
Tu parles avec ton coeur.
La vie est courte, attention !
il faut goûter toute ses saveurs.

Amicalement Nacer

Merci Nacer de ce commentaire, je pense à tous les enfants de trois ans, confiés à la garderie, et je suis triste pour eux et je pense à mon petit-fils qui vit cette situation et je sais que je ne peux rien pour lui..., j'avais besoin de le dire...amitiés, miklo

[l'homme à fables]

Il est cinq heures et demie,
C'est le temps de te lever,
Lève-toi, mon chéri,
Il faut se préparer
Tout à l'heure, on va à la garderie...

Tu as encore la tête dans les rêves,
Où tu jouais, où tu riais,
Ta vie est encore si brève,
Et pourtant, tu dois être prêt
À affronter le monde et ses dangers,
Même si, toi, tu voudrais être cajolé...

Maman te dit:"Tu es un grand garçon",
Mais toi, tu sais que tu n'es pas si grand...
Et, tu voudrais rester à la maison
À jouer, à rire et être avec maman,
Tu sais que tu n'es pas si grand,
Tu n'as, en fait, que trois ans...

Maman et papa ont de la peine aussi
De te laisser à la gardienne ainsi,
Mais ils doivent aller travailler
Pour réussir à tout payer.
La vie est dure pour les jeunes parents
Qui courrent, courrent et n'ont pas le temps
De voir grandir leurs enfants...

Et, le soir, au retour du travail et de la garderie,
C'est encore la course folle,
Le souper, le bain et vite, au lit...
Un temps pressé,
Où tout est concentré,
Les calins, les histoires en vitesse
Saupoudrés d'un peu de tendresse...

Et, le lendemain, encore le travail et la garderie,
On doit encore recommencer la course folle,
La course folle de la vie...

Si la situation est ainsi c'est que les parents l'ont bien choisi,ils n'ont qu'eux à blâmer,personne ne les obligent à travailler autant afin de posséder ce qui les possèdes.
Un examen de conscience s'impose...
Les parent ont tellement de peine qu'ils ne s'imposent aucun sacrifices,ils l'imposent à l'enfant.
Mieux vaut avoir du matériel près d'eux que la chair de leur sang...
La société les pousses...voyons donc !!

Quelles grandes victimes que ces parents...

Je pourrais plus commenter,mais j'entrerais dans ma vie privée

Amicalement,Michel

[miklo]

Si la situation est ainsi c'est que les parents l'ont bien choisi,ils n'ont qu'eux à blâmer,personne ne les obligent à travailler autant afin de posséder ce qui les possèdes.
Un examen de conscience s'impose...
Les parent ont tellement de peine qu'ils ne s'imposent aucun sacrifices,ils l'imposent à l'enfant.
Mieux vaut avoir du matériel près d'eux que la chair de leur sang...
La société les pousses...voyons donc !!

Quelles grandes victimes que ces parents...

Je pourrais plus commenter,mais j'entrerais dans ma vie privée

Amicalement,Michel

Je trouve que tu es très dur pour ces parents qui n'ont pas toujours le choix... Un salaire ne suffit plus à tout payer et la maman, souvent à contre coeur, se doit de participer aux frais, les parents sont aussi à plaindre, et vivent ce déchirement... c'est la société qui est malade, et qui ne comprend pas le rôle de première importance du parent, femme ou homme qui reste à la maison pour assurer l'éducation des enfants,...les esprits commencent seulement à s'ouvrir face à cette problématique et peut-être verrons-nous un jour, je ne dis pas bientôt, le salaire pour le parent au foyer. Combien de problèmes seraient réglés alors, ceux entourant l'enfant mis à la garderie, mais aussi les ados laissés à eux-mêmes dans cette période si difficile de la vie où ils auraient tant besoin de parler à un adulte qui le comprenne, et qui mieux que celui ou celle qui l'a élevé et qui le connait le plus...Il y aurait aussi comme solution, la simplicité volontaire, mais bien peu sont prêts à l'envisager et je ne leur jetterai pas la pierre... Un fait est sûr, il faut s'asseoir et réfléchir à des solutions à cette pénible situation. amitiés, miklo

[Aloyse]

Si la situation est ainsi c'est que les parents l'ont bien choisi,ils n'ont qu'eux à blâmer,personne ne les obligent à travailler autant afin de posséder ce qui les possèdes.
Un examen de conscience s'impose...
Les parent ont tellement de peine qu'ils ne s'imposent aucun sacrifices,ils l'imposent à l'enfant.
Mieux vaut avoir du matériel près d'eux que la chair de leur sang...
La société les pousses...voyons donc !!

Quelles grandes victimes que ces parents...

Je pourrais plus commenter,mais j'entrerais dans ma vie privée

Amicalement,Michel

Cher Homme à fables, les salaires actuels (à part ceux des ministres, des députés et quelques autres banquiers...) sont si bas qu'on ne peut même pas se payer un logement si on en a un seul. Ce n'est pas un luxe pourtant. Les parents devraient-ils choisir de vivre sous un pont pour préserver du temps avec leurs enfants ? L'autre choix pourrait être de ne pas avoir d'enfants pour ne pas leur imposer cette vie frénétique. Quand on est jeune on croit que tout est possible, et la réalité nous retombe dessus parfois un peu tard...
Comment en vouloir à ceux qui ont cru en l'avenir et voulu transmettre la vie ?
Amitié. Aloÿse

Il est cinq heures et demie,
C'est le temps de te lever,
Lève-toi, mon chéri,
Il faut se préparer
Tout à l'heure, on va à la garderie...

Tu as encore la tête dans les rêves,
Où tu jouais, où tu riais,
Ta vie est encore si brève,
Et pourtant, tu dois être prêt
À affronter le monde et ses dangers,
Même si, toi, tu voudrais être cajolé...

Maman te dit:"Tu es un grand garçon",
Mais toi, tu sais que tu n'es pas si grand...
Et, tu voudrais rester à la maison
À jouer, à rire et être avec maman,
Tu sais que tu n'es pas si grand,
Tu n'as, en fait, que trois ans...

Maman et papa ont de la peine aussi
De te laisser à la gardienne ainsi,
Mais ils doivent aller travailler
Pour réussir à tout payer.
La vie est dure pour les jeunes parents
Qui courent, courent et n'ont pas le temps
De voir grandir leurs enfants...

Et, le soir, au retour du travail et de la garderie,
C'est encore la course folle,
Le souper, le bain et vite, au lit...
Un temps pressé,
Où tout est concentré,
Les câlins, les histoires en vitesse
Saupoudrés d'un peu de tendresse...

Et, le lendemain, encore le travail et la garderie,
On doit encore recommencer la course folle,
La course folle de la vie...

Ce poème donne bien cette impression de rythme frénétique qui n'arrive plus à s'arrêter, entraînant avec lui les innocents qui n'ont pas demandé ça. Un peu comme dans "Les temps modernes", la machine s'emballe dévorant les hommes qui l'ont créée...
Aloÿse

[l'homme à fables]

Cher Homme à fables, les salaires actuels (à part ceux des ministres, des députés et quelques autres banquiers...) sont si bas qu'on ne peut même pas se payer un logement si on en a un seul. Ce n'est pas un luxe pourtant. Les parents devraient-ils choisir de vivre sous un pont pour préserver du temps avec leurs enfants ? L'autre choix pourrait être de ne pas avoir d'enfants pour ne pas leur imposer cette vie frénétique. Quand on est jeune on croit que tout est possible, et la réalité nous retombe dessus parfois un peu tard...
Comment en vouloir à ceux qui ont cru en l'avenir et voulu transmettre la vie ?
Amitié. Aloÿse

Je m'excuse de vous offenser tous,mais j'ai deux merveilleux enfants que j'ai élevé seul (je n'entrerai pas dans les détails ) à partir de l'âge de 1 ans et de 2 ans,sans les envoyers à la garderie donc,ne venez pas me dire qu,il est impossible de le faire...Maintenant ils vont à l'école...Avoir des enfants requiert des sacrifices,ceux qui ne sont pas prêts à les faires,et bien...

Amicalement,Michel

[miklo]

Cher Homme à fables, les salaires actuels (à part ceux des ministres, des députés et quelques autres banquiers...) sont si bas qu'on ne peut même pas se payer un logement si on en a un seul. Ce n'est pas un luxe pourtant. Les parents devraient-ils choisir de vivre sous un pont pour préserver du temps avec leurs enfants ? L'autre choix pourrait être de ne pas avoir d'enfants pour ne pas leur imposer cette vie frénétique. Quand on est jeune on croit que tout est possible, et la réalité nous retombe dessus parfois un peu tard...
Comment en vouloir à ceux qui ont cru en l'avenir et voulu transmettre la vie ?
Amitié. Aloÿse


Ce poème donne bien cette impression de rythme frénétique qui n'arrive plus à s'arrêter, entraînant avec lui les innocents qui n'ont pas demandé ça. Un peu comme dans "Les temps modernes", la machine s'emballe dévorant les hommes qui l'ont créée...
Aloÿse

Merci Aloyse de ton passage, belle image de la machine qui s'emballe, ça y ressemble en effet. amitiés, miklo