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Eprématie de quartiers

suprématie quaryier

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#1 modepoete

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Posté 10 janvier 2019 - 04:36

dombas12.jpg

 

 

 

 

 

 

Suprématie de quartiers

 

Tous les  gars  des populaires quartiers

Du Maroc, du stand,  parlaient  rivalité

On en découdrait jeudi, jour de cathé

¤

L’usine tentaculaire offrait ses fumées

Aux cieux mornes,  pleurant asphyxiés

Sur les hautes  collines du Rambettant

¤

Des enfants intrépides, trop insouciants

Gambaderaient demain, fiers mendiants

De jeux fous, près des lacs caustiques

¤

Dans le village sur le haut d’une  colline

Les gars du Maroc flanqués d’Albertine

Regagnaient les aires de jeux funestes

¤

D’un homme fort  perdu à son triste sort

On ne retira un jour  qu’une bague d’or

De ce  lac de soude au cercueil  éternel

¤

La rapine nouvelle agitait les frimousses

Et les gais lurons cachaient leur frousse

Derrière leurs joues, boucliers  fructueux

¤

Au détour d’un verger de  mirabelliers

Les gars du stand   jamais sentimental

Fiers du lustre, de leur quartier veillaient

¤

La mouche habile pour coucher a cible

Ils avaient dans le bois le caillou pénible

Pour défendre l’aire de leur stand de tir

¤

Les armées enfantines s’alignaient  prêtes

Pour s’affronter d’une  d’explosion muette

Où Seul le sifflement des cailloux bruitait

¤

Quel quartier succomberait à la suprématie

Qui ne put , ne jeter que des gestes polis

Qyand  rivalité âpre n’offrait  aucune bonté

 

Les gars du Maroc alertés  s’avançaient

Puis se repliaient sur le pont des damnés

Pour se cacher derrière ses larges travées

 

Soudain les lourds  galets bien ronds volent

Comme des oiseaux rapaces qui tôt affolent

Mais pas un bruit ne dérange leur vol maudit

¤

D’un ricochet, on entend cachés  des pleurs

Jeannot le plus jeune a le visage  en fleur

A coté de  son frère: Ils ne  sont qu’adoptés

¤

Ils n’étaient eux, les bons amis  de personne

On les autorisait d’être bouche trou en somme

Pour  grossir les rangs des bons gars du Maroc

¤

L’écho renvoya aussitôt  du pont un grand son

« Arrêtez ! Arrêtez !   Jeannot à l’œil qui fond

Comme lorsque père tue le lapin le dimanche »

¤

Le mal au ventre, apeuré  les gars du stand

Battaient la retraite,  sans coup férir se rendant

Et la bataille se terminait dans une bousculade

¤

Chaque garnement avait peur du gendarme

Qui viendrait demain relever leurs  larmes

A  la fermeté des horrifiés  parents habitués

¤

On recommencerai aguerri un jeudi prochain

Jour de patronage,  pour être le plus malin

Quand l’aumônier vous  accordait  la contrition

ÿƒC

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 





Aussi étiqueté avec au moins un de ces mots-clés : suprématie, quaryier