L'eau assise dessus son silence,
A repris son cours sous les moiteurs
Du soleil qui a percé la gelée des fronces
Qui irriguaient l'ensemble des fleurs…
Les oiseaux charmeurs, sur le fil du matin
Ont chantonné leurs meilleures rengaines
Joyeusement, jusqu'à l'heure du déclin
Qui laissait derrière son heur, des étrennes.
Les fragrances qui jaillissaient des bosquets…
Sous les souffles des vents lisses
Laissaient souvent sur les passages tronqués
Des odeurs enivrantes en brises.
Les pendus regards qui chutaient des hauteurs, la nuit,
Reprenaient leurs saillies derrière l'apparition de l'aube
Qui étalait ses belles images et ses beaux prix
Pour orner l'écharpe du globe ;
Et nous les vagabonds amoureux, sur nos parcours
On cueillait des fleurs odoriférantes le soir
Pour pouvoir parfaire nos longs chemins sans atours
Avant l'extinction des lueurs du grand manoir.
farid khenat
le ventkhenat n'était pas un vent des aurès. désolé !