
PETITE FLEUR SAUVAGE
#1
Posté 30 janvier 2008 - 09:21
Rivière de cristal se déversant
Resplendit le paradis cru perdu
Du crépuscule les voiles sombres
Que de freles sourires déchirent
Tel dans le jardin folatrant
De gracieuses empreintes
Délices sauvages mon coeur emplit
Voyage enivrement nostalgie
Dans le vent pétille ton petit génie
Court encore partage avec l'univers le rayonnement des anges
Le temple de grace ne tient qu'un instant
Bientot des préceptes où l'ame est bornée à se débattre
La cruauté tu apprendras
Soit heureuse d'ignorer ces merveilles obstruant l'horizon
Champignons de fer de béton dévorant les forets asséchant les vaux
Et dans l'antre de l'acre solitude séquestrent les regards les coeurs
Temps viendra tu accepteras les uns repousseras les autres
Sans la bénédiction des oeillères dans la crainte tu vivras
Comme moi tu deviendras aveugle
Heureux de vivre
#2
Posté 30 janvier 2008 - 09:43
L'effet est voulu, j'en suis certain. Dans ce cas il est réussi. Mais n'emporte pas mon adhésion. Les goûts...
#3
Posté 30 janvier 2008 - 09:59
Les vers sont lourds (beaucoup de "r" et phrases complexes). Surprenant quand on n'a lu que le titre et le premier vers. Mais en effet, le thème n'est pas léger. Pourtant j'ai du mal à me remettre de ce contraste, permanent puisqu'on parle d'un temple de grâce et de rayonnements d'anges... Et que les vers se rallongent et le style toujours pesant.
L'effet est voulu, j'en suis certain. Dans ce cas il est réussi. Mais n'emporte pas mon adhésion. Les goûts...
Merci pour ton commentaire.
En tous cas j'ai beaucoup hésité avant de publier ces vers mais tu viens de m'édifier merci encore.
Peut etre le contraste fait la beauté de ce poème.
#4
Invité_Apocope_*
Posté 31 janvier 2008 - 09:44
#5
Posté 31 janvier 2008 - 03:22
Oui cette lourdeur donne au poème ce contraste entre deux respirations, moi par contre je l'ai bien aimé...
Merci pour ton commentaire.
Certains n'ont pas su apprécier la lourdeur de certains vers toi par contre c'est le contraire.
La poèsie c'est un peu ça aussi.