3 réponses à ce sujet

[Noctis]

Vaporeuse, ondine,
Vous sortiez enturbannée
Des flots qui ont lavé votre corps.
J'étais assailli par un suc adouci
Votre odeur sublimée qui m'envahit alors.
L'air s'était rafraichi à votre approche,
Comme happé par le nuage humide,
D'autant de perles chaleureuses,
Tel une parhélie, tel une aura divine,
Qui vous entourait et vous rendait bienheureuse.

Annoncée auprès de moi,
Comme Vénus naissant
Des eaux égéennes,
Mes narines étaient pleines,
De la salicorne de votre savon,
De la lavande, de l'humeur gourmande,
Perdue dans des bulles invisibles,
Et de la vapeur de votre peau.

Vous étiez la brise matinale
D'une promenade littorale
Qui vous tire des derniers rêves de la nuit,
Au fond du tertre parisien,
Dans votre nid que je chéris.



Ami lecteur, j'aime la critique pourvu qu'elle soit justifiée. C'est même à cet objet que je fais lire mes inspirations, éternellement inachevées à mes yeux. Je vous en prie, n'hésitez pas.

[Paname]

"Audace", de chez Balmain...

Fallait demander à Noël !
yapuka attendre l'an prochain, mon pauvre Apo'


Pour le poème, même sans audace, j'ai apprécié

[Noctis]

Merci à vous. Pour l'audace, c'est vrai que le titre était un peu tapageur. Mais j'écrirai d'autres poèmes qui s'y prêteront mieux. Sur celui-ci je reste sage (après réflexion).