
sans titre où il est question de mer et d'autres choses
#1
Posté 31 janvier 2008 - 12:14
Et la rumeur qui gronde
Vois le souffle qui darde
Et moi coulée de boue
Qui secoue ses hardes
A bout de souffle mais debout
J'attends depuis si longtemps
L'amour m'a mis les nerfs
Hélas un cœur sourd bat mon front
Et le large m'attend et les voiles
Etoile pris à ma maille
Je guette l'horizon et la toile
Je scrute de la vague le reflux
L'absolu silence le nu
La lune se couche à ton giron
L'obscur pénètre l'onde
Sur ton corps bombé je m'égare
Epiant le frisson clair de ton écume
O ma Jonas tu souffles encore
Viens à moi toi qui veille
Éploie tes bras de marin
Vigoureuse nageuse si obscure
Mais soudain
le flot scintille
Et signale sa capture
Dévie ta nage et fuis ma coque
Poursuis ton âge le temps s'en moque
#2
Posté 31 janvier 2008 - 02:19
mais à force de souffler sur les nuages, ils ne vont plus s'arréter par ici

#3
Posté 31 janvier 2008 - 02:43
Aah ...le vent maintenant ! bon vent oui, peut être ...
mais à force de souffler sur les nuages, ils ne vont plus s'arréter par ici
En mer, quand au loin il y a des nuages qui moutonnent bien blancs, c'est que la terre s'approche. Que ferions-nous, pauvres marins d'ahan, sans nos nuages ?
Et puis, est-ce donc si utile de s'arrêter là ou ailleurs ?
Comme à Ostende et comme partout
quand sur la ville tombe la pluie
et qu'on s'demande si c'est utile
et puis surtout si ça vaut l'coup
si çà vaut l'coup d'vivre sa vie
(Léo Férré)
#4
Posté 31 janvier 2008 - 03:16
écoute ça plutot :
" I'm singin in the rain, just singin in the rain,
What a glorious feeling,
I'm happy again!
I'm laughing at clouds, so dark, up above,
The sun's in my heart and I'm ready for love... "
#5
Posté 31 janvier 2008 - 03:40
Oh tu n'as pas le moral toi....! ( en ce cas pas de Férré, pas de Brel, pas de bandonéon hein...)
écoute ça plutot :
" I'm singin in the rain, just singin in the rain,
What a glorious feeling,
I'm happy again!
I'm laughing at clouds, so dark, up above,
The sun's in my heart and I'm ready for love... "
Cest gentil de te préoccuper de moi, Férré j'en connais des pans entiers par coeur, c'est même avec lui que j'ai commencé à écrire quand j'étais petit (disons il y a 40ans). Je suis plutôt mélancolique comme le guetteur du même non de Guillaume Appolinaire. J'ai suivi ton conseil (sorte de plaggia par anticipation), j'écoute Charlie Mingus (blues & roots) et je vais enchaîner avec Archie Sheep & Dollar brand. Puis, si j'ai encore la forme je vais me finir avec Albert Ayler (live in vanguard Village) pour la suite on verra... Peut-être Jimmy Hendrix (Bold as love) ça peut toujours servir !
A part ça, le lundi je mendie, le mardi je mendie, le mercredi, le jeudi, le vendredi mais quand que c'est dimanche j'donne un croissant au chien lui y s'en fout ça ou du pain, mais le passant qui passe sur le trottoir d'en face ça le fout en pétard et j'en jouis toute la nuit, et le lundi je mendie, BOF... (Bobby Lapointe)
tendresse
#6
Posté 31 janvier 2008 - 04:17
Et la rumeur qui gronde
Vois le souffle qui darde
**********
je n'entend que tes mots qui grondent..!
au plaisr de te lire.
#7
Posté 31 janvier 2008 - 04:33
Entends le vent qui s'ébruite
Et la rumeur qui gronde
Vois le souffle qui darde
**********
je n'entend que tes mots qui grondent..!
au plaisr de te lire.
Merci infiniment, j'ai jeté un cou d'oeuil rapide (trop, jy reviendrai) à ton travail; jaime tes dessins.
A la claire fontaine
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Du trouble au trouble
comment s'en délier
le dire
du trouble au trouble
la flaque s'etire
dédiée
du trouble au trouble
le rossignol n'a pas chanté
tant pis
Didier
#8
Posté 31 janvier 2008 - 04:58
la flaque des mots qui s'etire
et délire..
**
au plaisir de te lire