Six milliards d'humains biotopes
Construisent une prison de verre
Six milliards de larmes qui écopent
Résonnent comme le tonnerre
Tu veux pas mourir au port
Pour les battements de ville
Tu pends tes voiles au décor
Sur les armes d'un corps béquille
Tu mets le cap vers les mondes tournés
Coiffé de ta couronne sertie d'épine
Une révolution de poche s'est amorcée
Tu vogues les vagues à hauteur caline
Six milliards de fréquences
Te conduisent sur les flots
Six milliards de différences
Font reluire tes idéaux
La mer des requins se calme
Quelque part entre les deux
Berges t'offrant ses palmes
Lauriers des fleurs des cieux
Tu regardes les vols d'oiseaux
Leurs ailes hors de la cité
Tu t'évades de nouveau
Leurs complète simplicité
Six milliards de poussières
Six milliards de solitaires
Tu y reviendras...
Michel