
Un curieux épisode
#1
Posté 02 juin 2019 - 04:19
Il y avait une graisse ignoble et caractéristique dessus. Je les ai nettoyées à l'eau très chaude avex du liquide vaisselle. J'ai frotté fort !
Puus, je me suis demandé si je devais les mettre au réfrigérateur. Qu'est-ce que ça changerait ?
#2
Posté 06 juin 2019 - 05:33
La véritable solution serait de mettre le réfrigérateur dans les chaussures. Mais comme les chaussures vont souvent par paires, il faudrait probablement acheter un deuxième réfrigérateur. Ce qui en fait une solution tout de même assez onéreuse.
#3
Posté 06 juin 2019 - 06:22
#4
Posté 06 juin 2019 - 08:23
Oui, on pourrait penser à un freezer aux parois innombrables mais ça ne l’empêcherait pas d'être un freezer à la capacité de stockage limitée. L'idéal reste un entrepôt Amazon climatisé. Mais tes chaussures sont revenues de l'enfer et ne comptent certainement pas y retourner. Cependant l'adage qui affirme que le criminel revient toujours sur les lieux de son crime peut parfaitement convenir aux chaussures.
As-tu pensé à un système de stockage uniquement constitué d'animaux formant l'embranchement basal des métazoaires et organisé de façon sérielle ?
#5
Posté 06 juin 2019 - 08:50
#7
Posté 07 juin 2019 - 07:02
Quelqu'un a son numéro ?
#8
Posté 21 juin 2019 - 12:36
Si l'on questionne sérieusement la réalité, non, Joesph Beuys n'a pas de numéro. D'ailleurs, en terme de réalité, il n'y a pas de numéro. Il y a la réalité fictionnelle de l'environnement, ou des territoires, devenu environnement de marchandise, ou territoire de marchandises, ou espace de marchandises, qui fait de nous tous des numéros : des numéros de téléphones, des numéros de compte en banque, des numéros de salariés etc. mais il n'y a pas réellement de numéros. Il n'y a que l'expression parfaitement utilitariste de la réalité qui fait de nous, ou donne de nous des numéros. En réalité concrète et non fictive, Joseph Beuys est une paire de chaussures. Et cela personne ne peut ne le nier. D'ailleurs je chausse du 41 en Joseph Beuys.
#9
Posté 21 juin 2019 - 05:30
Ce que je sais, c'est qu'il ne faut pas faire bouillir ses chaussures dans la graisse. Ma mère l'a fait une fois. Le cordonnier a été très inélégant avec elle et n'a jamais réparé les chaussures de mon père par la suite. Je ne sais pas ce qu'elles sont devenues.
#10
Posté 21 juin 2019 - 06:38
D’ailleurs, en réalité concrète et non fictive, il est connu que les lésions traumatiques des coussins graisseux de la région du genou font terriblement souffrir.
C’est pourquoi il faut porter de bonnes chaussures. Et, qui plus est, à sa taille, si possible. Et ne pas trop se mettre à genoux.
#11
Posté 21 juin 2019 - 06:51
- Non, mais vous devriez vous couper les ongles.
Il voulait me faire acheter des chaussures très cher. Je ne suis jamais retourné le voir.
#12
Posté 26 juin 2019 - 04:16
Mais lui, est-il revenu te voir ? T'as-t-il pourchassé ? N'est-il pas là, dans un coin de ta chambre, en train de boire du cognac dans une de tes chaussures ?
#13
Posté 26 juin 2019 - 04:22
#14
Posté 26 juin 2019 - 04:41
Et depuis..., les ongles sont coupés ?
#15
Posté 26 juin 2019 - 05:00
#16
Posté 27 juin 2019 - 05:23
' On ' est loin du frigo ? C'est pour voir quoi faire.
#18
Posté 28 juin 2019 - 06:56
Ils écrivent toute la poésie.
Ils repoussent tout en disparaissant ? Ils écrivent de la poésie ?
Puis, on coupe les ongles des doigts de pied
qu'il faut faire bouillir rapidement et mâcher
pour réciter la poésie toute produite auparavant
au
paravent.
(il n'y a pas de jeu de mots)
On recoupe les ongles des doigts de l'armature métallique qui forme le socle du "frigo" et "ils" reviennent.' On ' est loin du frigo ? C'est pour voir quoi faire.
Cela se passe toujours aindi, avec d'importantes variantes cependant.
#19
Posté 30 juin 2019 - 12:39
Ils écrivent toute la poésie.
Puis, on coupe les ongles des doigts de pied
qu'il faut faire bouillir rapidement et mâcher
pour réciter la poésie toute produite auparavant
au
paravent.
(il n'y a pas de jeu de mots)
Les dernières études comportementales, appuyées par les derniers travaux des universités américaines spécialisées en neurosciences, s'accordent en effet sur le fait que la dualité névrotique occidentale, distinction dans la matière, se résout dans les ongles doigts de pieds. Cette mixture est donc en effet tout à fait pertinente, et je la conseille depuis à tous mes amis. Malheureusement, je n'ai plus aucune nouvelle d'eux. Mais c'est peut-être parce que je prends le train. Et c'est peut-être parce que je prends le train que tes ongles repoussent. Et peut-être que le train qui passe nourrit ton cordonnier.
- Hattie aime ceci
#20
Posté 01 juillet 2019 - 06:30
Le parce-que est un doigt levé.
#22
Posté 07 juillet 2019 - 05:39
Très jolie question que j'attendais, ailleurs. C'est ' chaque-espère-rien '. J'aime ! Le doigt levé est l'instant. La spontanéité. L'émotion sobre. Peut-être espiègle. Ici affichée. Peut-être le doigt sympa. Celui qui rigole quand il se dresse. Mais jamais cela ne mène à l'excellence. Qui porte du 43 marche aussi bien / aussi mal que celui qui porte du 38. Sait-on ? La pointure de notre gars est ici peu reluisante... Ou plutôt, reluisante de matière. Toute notation est remise en cause. Nougat, viva la revolution.
#23
Posté 27 juillet 2019 - 01:28
#24
Posté 31 juillet 2019 - 11:21
Le monde est tel qu'il est et tel qu'il devrait être. Du coup, il doit être ce qu'il est. Sinon, on ne ferait pas tant d’obscénités. Sinon, on ferait des obscénités: comme manifester avec un gilet jaune alors que les âmes sont mortes et que les êtres deviennent moins nombreux que les êtres en devenir-machines. Cela reste pourtant le monde tel qu'il est et qu'il devrait être. La disparition de l'art n'a aucune importance dans ce devenir : le monde restera tel qu'il est et ce qu'il devrait être. Il n'y a pas à se flouer Seriocal : il n'y aura pas de Révolution. Les ongles croissent autant que les connexions des éponges, le labeur autant que le joug sur les épaules des boeufs : Nihil novi sub sole
[
]
#25
Posté 01 août 2019 - 11:18
Je venais juste de me remettre de la mort de Jean-Sebastien Bach.
Alors je reprends Pierre Boulez et je note : "Il faut rêver sa révolution".
Je me rendors.
#26
Posté 08 août 2019 - 07:15
Comme diraient les **** : ' Réveillez-vous ! '
‘ Rêver sa révolution ‘ revient à en rêver sa construction. Avec quels matériaux ?
Gilets jaunes, plastoc ! Ça prend feu, ça vaut cher et ça pollue.
Cuir ? Animal ___ on va se retrouver avec les végans sur le dos.
Crotte ? Puanteur et risque d’accidents. Un col de fémur cassé permet difficilement
la Grande Marche vers la Révolution.
L’Art ? Appelle, bien trivialement, le cochon. Ce qui est loin de faire rêver.
Entre lisier et hommes-cochons, craignons de ne point pouvoir manger agréablement, confortablement,
la ‘ sainte ‘ merguez ___ dont je rappelle l’importance capitale aux fêtes de l’humanité entière
___ ce point-là reste fumeux, je le concède, cependant, j’accorde que l’on puisse encore y prendre
son pied.
Quoi d’autre ?
#27
Posté 08 août 2019 - 12:58
Et Black Sabbath \o/
Et John Coltrane aussi.
Bach encore. Etc.
Slayer. Bach. Suzanne
Vega ? Ac/dc oui.
Les Platters. The great
pretender. King Crimson. The great
deceiver. Blue Oyster Cult.
Watazumi Dhoso.
Et puis Webern et donc
Bach.
#28
Posté 08 août 2019 - 03:24
Bien sûr..
#29
Posté 04 septembre 2019 - 08:39
Mais je préfère Pierre Boulez.