Solstice d'été
Dans l'antre de la guerre
De mes voeux les plus chers
Fait ma destinée.
Jadis le temps des possibles
Faisait la pluie
Le beau temps était risible
L'espoir aussi.
Mais voilà que j'ai fauté
Que j'ai perdu les pédales
En moi la fleur de l'été
Se voit grandir de pétales
La joie un instant maintenant gravé
J'en ai que faire
Le bonheur est sournois, vil et délesté
Des polymères.
Voilà l'été...
Débuté par gab, juin 16 2019 06:49
2 réponses à ce sujet
#2
Posté 16 juin 2019 - 08:52
Je trouve le dernier vers tout à fait étrange, au regard de ceux qui précèdent...
(petits détails: n'est-ce pas "je n'en ai que faire / sournois?)
#3
Posté 16 juin 2019 - 08:58
Oui, les polymères arrivent toujours à contre-courant
Merci pour la faute d'orthographe. Pour la négation, c'est voulu, ça donne un effet langage oral un peut fautif, et ça accélère le rythme.
Merci pour la faute d'orthographe. Pour la négation, c'est voulu, ça donne un effet langage oral un peut fautif, et ça accélère le rythme.