.......... un Poète peut-il résister .....
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................................. ......et se concentrer sur ses textes ???
................................................. ....un homme comme tout le monde en somme.... ou un être à part ??
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Quelques mois après mes terribles coups de blues, il me vint un esprit conquérant.
Et là ,..... cet après midi là , un mercredi je me souviens: par le plus grand des hasards, la citadelle était devant moi, belle et rayonnante, presque inabordable, telle que je l'avais imaginée dans mes rêves les plus fous.
Dès la première minute, quand je l'avais aperçue, il y a donc quelques années de cela, j'avais tout de suite su qu'un jour je lui livrerais bataille.
J'avais tout mon temps. Je saurais être rusé pour l'emporter. Pendant trois longs jours, j'échafaudai les plans d'attaque les plus subtils.
...et le jour fatidique (ou plutôt la nuit, car je m'étais accordé le droit d'attaquer dans la pénombre, par surprise ) j'eu beau déployer des trésors d'ingéniosité, de contre-attaques, de déplacements d'artillerie intempestifs bien que calculés,
J'eu beau résister .....la nuit me fut fatale........
.......... Résistance !!
Il y avait du rire dans tes yeux,
Des élans d’amour,
Et des étincelles pas banales,
De brefs orages simulés
Pour m’assiéger ,
Me livrer bataille,
Et me conquérir.
J’ai résisté,
Me donnant corps et âme,
Mais au beau mi-temps de la nuit
J’avais capitulé
Epuisé et sans armes
Dans tes filets de maille.
Au petit jour mon amour
Mourir ne fut qu’un plaisir
Et je suppliai les anges
Que ce ne fut qu’un rêve
A jamais réinventé
Dont je ne pourrais guérir.
ou encore cette fois.....
sur l’air de :
« t’es toute nue sous ton pull,
y’a la rue qu’est maboule,
jolie môme…. »
.............. MA GEÔLE
Y’a un voile sur tes seins
Qui descend sur tes reins
….C’est pas drôle
Bout d’étoffe bout de rien
Et mon corps qui enrage
Et ma main qui s’engage
Qui te frôle…..
T’es pas loin t’es si proche
Que mon souffle retient
Les caprices d’une ivresse
Et l’ivresse d’un câlin
Sous un saule
Un rempart de ce lien
J’ai envie nom d’un chien
Dans ce drap qu’on partage
De commettre un outrage
Et sortir de ma geôle
Et tes bras comme une liane
Qui s’enroulent à mon cou…
……Aller viens !
15 août 2003
LeSlovène
( alias Buchmann ou Mars, ou.... )
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