Sous l'âtre blancheur de leur gaze les peupliers apoplectiques négocient la lumière
et au loin
l'absence d'un murmure océanique rose des jours de grandes aurores.
Pars le tamis des secondes s'écoule le silence comme le sable emporté par le vent.
Ombre furtive, la maison, n'existe plus que comme sur une page imbibée d'encre.
Rien ne se sentira de la pluie, ou des mots, qui glissent entre les doigts.
Le temps d'écrire, tout se sera passé et rien n'aura eu lieu
qu'un peu de lait caillé effiloché dans l'air,
poussière de craie sur l'ardoise,
improbables chatons de saules, impertinents, au défi de la pro-
fondeur du
bleu.
Brillamment la brise, a chassé la brume.
Le matin n'est plus qu'une archive.
Enigme
Débuté par Anwen, août 08 2019 12:31
5 réponses à ce sujet
#2
Posté 08 août 2019 - 02:59
"Brillamment la brise, a chassé la brume.
Le matin n'est plus qu'une archive."
Subtile et somptueuse offrande de l'empyrée...
à Vous, Poète
hasia
- Laurence HERAULT aime ceci
#3
Posté 09 août 2019 - 07:09
Le secret de l'énigme est sa résolution : ___ l'impermanence est la beauté de toute chose.
Parlant de Bretagne cela devient un pléonasme __
- Laurence HERAULT aime ceci
#4
Posté 11 août 2019 - 12:44
"Brillamment la brise, a chassé la brume.
Le matin n'est plus qu'une archive."
Subtile et somptueuse offrande de l'empyrée...
à Vous, Poète
hasia
Merci à vous, Hasia. J'ai hésité avec bruyamment, parce qu'il y a brume dans bruyamment... et pas brise... Mais ça faisait du bruit. J'hésitencore...
Hattie : 4 saisons dans une seule journée, c'est ce qu'on dit, je crois !
Bien à vous.
- Laurence HERAULT aime ceci
#5
Posté 11 août 2019 - 03:11
Les choses essaient d'exister ... Vous réussissez à traduire leur émergence, leur caractère impalpable, leur repli, jusqu'à leur effacement dans des mémoires hésitantes, au hasard des fluctuations du temps ( et du Temps ).
- Anwen et Laurence HERAULT aiment ceci
#6
Posté 11 août 2019 - 05:07
Ou essayons-nous de faire exister les choses ?...
- Laurence HERAULT aime ceci