Quel est le sens
que je veux te
donner ? Celui-là même
que je t'écoule (écoute). Un
rêve vrai ne répète jamais
son récit il ruisselle.
à des
marges de là il ruisselle
Sous des
pieds violacés par endroits rouges de corne quelle
redondance de marcher vraiment !
sans le paysage
sans les empirements
marcher
Quelle est la nature de ce que je peux
vouloir t'offrir. Que te donner. Ou même.
Tu y aurais accès. Ne serait pas si dif-
ficile.
La mort ne cherchait pas à effrayer et les
couleuvres qui sont des serpents inoffensifs
dorment. Sous nous.
Ce sont des longs et ils nous barrent le
passage : passage qui sert au paysage
d'habitude : ici nous sommes serions le
paysage
Ou transcription du paysage si tu préfères.
Nous sommes "in situ" en vrai. Pas de ce
paysage pas non plus une pâle copie pas
forcément un autre paysage, aucun. Tout
le travail de la nature.
Nature des choses : elles sont le produit
produisant de notre subjectivité, ça nous
accable ça nous dort dehors. Nous ne
rencontrons pas. A nous de mettre au jour
la paradigmatique et la syntagmatique de
ta situation.
C'est excellent de pouvoir examiner sous un
oeil théorique cette réalité que tu es, d'y
incruster des moines de leçons et des lignes
à coudre.
Jamais
mais j'aime quand tu te ligues.

Quel est le sens
Débuté par serioscal, févr. 03 2008 07:31
3 réponses à ce sujet
#1
Posté 03 février 2008 - 07:31
#2
Posté 03 février 2008 - 11:45
Vu d'ici, un poème sur le poème.
Les Ménines de Vélasquez, où tout ce qui n'est pas le chevalet au fond à droite (?) a été comme estompé de la toile.
C'est un poème en cis, en méta, en trans, mais à l'écart du poème.
Si je me laissais aller (on voit, ça) je dirais "Avance.Tu feras la carte plus tard"
Et en l'occurence, je dirais une c.., et surtout je me tromperais.
Quelque part entre Rilke (des élégies ou du livre de la pauvreté),
et le mode d'emploi d'une horloge compliquée.
(Penser à aligner le premier qui dit que c'est trop long)
Les Ménines de Vélasquez, où tout ce qui n'est pas le chevalet au fond à droite (?) a été comme estompé de la toile.
C'est un poème en cis, en méta, en trans, mais à l'écart du poème.
Si je me laissais aller (on voit, ça) je dirais "Avance.Tu feras la carte plus tard"
Et en l'occurence, je dirais une c.., et surtout je me tromperais.
Quelque part entre Rilke (des élégies ou du livre de la pauvreté),
et le mode d'emploi d'une horloge compliquée.
(Penser à aligner le premier qui dit que c'est trop long)
#3
Posté 04 février 2008 - 07:36
C'est un chant d'amour d'une pornographie très retenue.
#4
Posté 04 février 2008 - 10:35
Je me suis juste laissée prendre par les méandres apparents du texte, mais au final, le lit de ta rivière est creusé, dessiné...Je savoure particulièrement la fin du texte.