Naissance d’un poème
Les mots en silence
Emergent sans fin
D'une mer de patience,
Et jusque dans nos mains
On sent l'effervescence
Qu'ils prennent en chemin.
Le pied est incertain
Et la rime idéale
La phrase encore se tient
Pendant qu'on la déballe,
A une idée, un rien :
Une poussière d'étoile
Puis c'est la page blanche
Et la plume frémit
Sur elle l'esprit se penche,
Il sent qu'elle a envie
Que l'encre enfin s'épanche.
Le premier vers prend vie
Puis comme un bâtisseur
Les briques l'on assemble
C'est au mètre du cœur
Que l'on toise l'ensemble
Tout prend de la hauteur,
Les idées se rassemblent.
Le dernier vers, lui
Nous plonge dans le doute,
Il est vrai que sans lui
On ferait fausse route
Sans la porte ou le huis
Adieu la clef de voûte.
Le poème en partance
Est bientôt achevé.
Neurones qui s'avancent,
Et gommes énervées
Entament un pas de danse
Et participent assez
D'un final en souffrance
Voilà c'est terminé,
La plume un peu amère
S'en retourne au plumier
Au sol, jetées à terre,
Des rimes et des pieds
Au loin j'entends la mer
Et ses vagues de papier
Ce matin dans ma baignoire
Merci DS Pour l’effervescence

Naissance d'un poème
#1
Posté 03 février 2008 - 12:37
#2
Posté 03 février 2008 - 12:41
Naissance d'un poème
Les mots en silence
Emergent sans fin
D'une mer de patience,
Et jusque dans nos main
On sent l'effervescence
Qu'ils prennent en chemin.
Le pied est incertain
Et la rime idéale
La phrase encore se tien
Pendant qu'on la déballe,
A une idée, un rien :
Une poussière d'étoile
Puis c'est la page blanche
Et la plume frémi
Sur elle l'esprit se penche,
Il sent qu'elle a envie
Que l'encre enfin s'épanche.
Le premier vers prend vie
Puis comme un bâtisseur
Les briques l'on assemble
C'est au mètre du cœur
Que l'on toise l'ensemble
Tout prend de la hauteur,
Les idées se rassemblent.
Le dernier vers, lui
Nous plonge dans le doute,
Il est vrai que sans lui
On ferait fausse route
Sans la porte ou le huis
Adieu la clef de voûte.
Le poème en partance
Est bientôt achevé.
Neurones qui s'avancent,
Et gommes énervées
Entament un pas de danse
Et participent assez
D'un final en souffrance
Voilà c'est terminé,
La plume un peu amère
S'en retourne au plumier
Au sol, jetées à terre,
Des rimes et des pieds
Au loin j'entends la mer
Et ses vagues de papier
Ce matin dans ma baignoire
Merci DS Pour l'effervescence
... excellent

bien venue au monde à ce bébé , félicitation au papa

#3
Posté 03 février 2008 - 12:48
... excellent
![]()
bien venue au monde à ce bébé , félicitation au papa
Merci pour tes voeux
Le bébé te remercie Philippe
#4
Posté 03 février 2008 - 01:32
Nous plonge dans le doute,
Il est vrai que sans lui
On ferait fausse route
Sans la porte ou le huis
Adieu la clef de voûte.
************
plonger dans le doute
c'est ce qu'on redoute
quand la porte
se déroute
est nous laisse sans route!
#5
Posté 03 février 2008 - 07:29
Bravo !
bibi 2008
#6
Posté 03 février 2008 - 08:11
La certitude est dans la beauté des mots.
Bravo !
bibi 2008
Merci Bibi
Tes rares commentaires
n'en ont que plus de prix
Alors à quoi bon taire:
Celui ci me ravi..
Fidèle Philippe
#7
Posté 03 février 2008 - 08:29
Naissance d'un poème
Les mots en silence
Emergent sans fin
D'une mer de patience,
Et jusque dans nos mains
On sent l'effervescence
Qu'ils prennent en chemin.
Le pied est incertain
Et la rime idéale
La phrase encore se tient
Pendant qu'on la déballe,
A une idée, un rien :
Une poussière d'étoile
Puis c'est la page blanche
Et la plume frémit
Sur elle l'esprit se penche,
Il sent qu'elle a envie
Que l'encre enfin s'épanche.
Le premier vers prend vie
Puis comme un bâtisseur
Les briques l'on assemble
C'est au mètre du cœur
Que l'on toise l'ensemble
Tout prend de la hauteur,
Les idées se rassemblent.
Le dernier vers, lui
Nous plonge dans le doute,
Il est vrai que sans lui
On ferait fausse route
Sans la porte ou le huis
Adieu la clef de voûte.
Le poème en partance
Est bientôt achevé.
Neurones qui s'avancent,
Et gommes énervées
Entament un pas de danse
Et participent assez
D'un final en souffrance
Voilà c'est terminé,
La plume un peu amère
S'en retourne au plumier
Au sol, jetées à terre,
Des rimes et des pieds
Au loin j'entends la mer
Et ses vagues de papier
Ce matin dans ma baignoire
Merci DS Pour l'effervescence
le poete renait de l'oubli avec chaque naissance d'un nouveau poeme,bravo,solitaire
#8
Posté 03 février 2008 - 08:45
le poete renait de l'oubli avec chaque naissance d'un nouveau poeme,bravo,solitaire
Merci solitaire
Je constate avec plaisir
Que tu as fait le lien
Entre la mer de patience du début
et les vagues de papier de la fin
et comme tu le dit si bien
Le poète est un chat qui court aprés sa queue*
Amicalement Philippe
*Merci a tous d'éviter le graveleux à propos de cet apendice
#9
Invité_souris_*
Posté 11 février 2008 - 05:33
Tu sais il est très beau ce poème, je pense que chacun s'y retrouve, avec une plume ou un crayon voire même un unique clavier, tu as tout compris tu as tout écrit.
J'avais omis le commentaire, je te prie de m'en excuser.
Bravo, amicalement.
Souris