Aller au contenu

Photo

Naissance d'un poème


  • Veuillez vous connecter pour répondre
8 réponses à ce sujet

#1 JMAP06

JMAP06

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 2 718 messages

Posté 03 février 2008 - 12:37

Naissance d’un poème



Les mots en silence
Emergent sans fin
D'une mer de patience,
Et jusque dans nos mains
On sent l'effervescence
Qu'ils prennent en chemin.

Le pied est incertain
Et la rime idéale
La phrase encore se tient
Pendant qu'on la déballe,
A une idée, un rien :
Une poussière d'étoile

Puis c'est la page blanche
Et la plume frémit
Sur elle l'esprit se penche,
Il sent qu'elle a envie
Que l'encre enfin s'épanche.
Le premier vers prend vie

Puis comme un bâtisseur
Les briques l'on assemble
C'est au mètre du cœur
Que l'on toise l'ensemble
Tout prend de la hauteur,
Les idées se rassemblent.

Le dernier vers, lui
Nous plonge dans le doute,
Il est vrai que sans lui
On ferait fausse route
Sans la porte ou le huis
Adieu la clef de voûte.

Le poème en partance
Est bientôt achevé.
Neurones qui s'avancent,
Et gommes énervées
Entament un pas de danse
Et participent assez
D'un final en souffrance

Voilà c'est terminé,
La plume un peu amère
S'en retourne au plumier
Au sol, jetées à terre,
Des rimes et des pieds
Au loin j'entends la mer
Et ses vagues de papier




Ce matin dans ma baignoire
Merci DS Pour l’effervescence



#2 au fil des mots

au fil des mots

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 1 453 messages

Posté 03 février 2008 - 12:41

Naissance d'un poème



Les mots en silence
Emergent sans fin
D'une mer de patience,
Et jusque dans nos main
On sent l'effervescence
Qu'ils prennent en chemin.

Le pied est incertain
Et la rime idéale
La phrase encore se tien
Pendant qu'on la déballe,
A une idée, un rien :
Une poussière d'étoile

Puis c'est la page blanche
Et la plume frémi
Sur elle l'esprit se penche,
Il sent qu'elle a envie
Que l'encre enfin s'épanche.
Le premier vers prend vie

Puis comme un bâtisseur
Les briques l'on assemble
C'est au mètre du cœur
Que l'on toise l'ensemble
Tout prend de la hauteur,
Les idées se rassemblent.

Le dernier vers, lui
Nous plonge dans le doute,
Il est vrai que sans lui
On ferait fausse route
Sans la porte ou le huis
Adieu la clef de voûte.

Le poème en partance
Est bientôt achevé.
Neurones qui s'avancent,
Et gommes énervées
Entament un pas de danse
Et participent assez
D'un final en souffrance

Voilà c'est terminé,
La plume un peu amère
S'en retourne au plumier
Au sol, jetées à terre,
Des rimes et des pieds
Au loin j'entends la mer
Et ses vagues de papier




Ce matin dans ma baignoire
Merci DS Pour l'effervescence



... excellent :)

bien venue au monde à ce bébé , félicitation au papa :D

#3 JMAP06

JMAP06

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 2 718 messages

Posté 03 février 2008 - 12:48

... excellent :)

bien venue au monde à ce bébé , félicitation au papa :D


Merci pour tes voeux

Le bébé te remercie Philippe

#4 aziza rahmouni

aziza rahmouni

    aziza rahmouni

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 2 631 messages

Posté 03 février 2008 - 01:32

Le dernier vers, lui
Nous plonge dans le doute,
Il est vrai que sans lui
On ferait fausse route
Sans la porte ou le huis
Adieu la clef de voûte.
************
plonger dans le doute
c'est ce qu'on redoute
quand la porte
se déroute
est nous laisse sans route!



#5 bibi

bibi

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 6 084 messages

Posté 03 février 2008 - 07:29

La certitude est dans la beauté des mots.

Bravo !

bibi 2008

#6 JMAP06

JMAP06

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 2 718 messages

Posté 03 février 2008 - 08:11

La certitude est dans la beauté des mots.

Bravo !

bibi 2008


Merci Bibi
Tes rares commentaires
n'en ont que plus de prix
Alors à quoi bon taire:
Celui ci me ravi..

Fidèle Philippe

#7 solitaire

solitaire

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 516 messages

Posté 03 février 2008 - 08:29

Naissance d'un poème



Les mots en silence
Emergent sans fin
D'une mer de patience,
Et jusque dans nos mains
On sent l'effervescence
Qu'ils prennent en chemin.

Le pied est incertain
Et la rime idéale
La phrase encore se tient
Pendant qu'on la déballe,
A une idée, un rien :
Une poussière d'étoile

Puis c'est la page blanche
Et la plume frémit
Sur elle l'esprit se penche,
Il sent qu'elle a envie
Que l'encre enfin s'épanche.
Le premier vers prend vie

Puis comme un bâtisseur
Les briques l'on assemble
C'est au mètre du cœur
Que l'on toise l'ensemble
Tout prend de la hauteur,
Les idées se rassemblent.

Le dernier vers, lui
Nous plonge dans le doute,
Il est vrai que sans lui
On ferait fausse route
Sans la porte ou le huis
Adieu la clef de voûte.

Le poème en partance
Est bientôt achevé.
Neurones qui s'avancent,
Et gommes énervées
Entament un pas de danse
Et participent assez
D'un final en souffrance

Voilà c'est terminé,
La plume un peu amère
S'en retourne au plumier
Au sol, jetées à terre,
Des rimes et des pieds
Au loin j'entends la mer
Et ses vagues de papier




Ce matin dans ma baignoire
Merci DS Pour l'effervescence


le poete renait de l'oubli avec chaque naissance d'un nouveau poeme,bravo,solitaire

#8 JMAP06

JMAP06

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 2 718 messages

Posté 03 février 2008 - 08:45

le poete renait de l'oubli avec chaque naissance d'un nouveau poeme,bravo,solitaire


Merci solitaire
Je constate avec plaisir
Que tu as fait le lien
Entre la mer de patience du début
et les vagues de papier de la fin
et comme tu le dit si bien
Le poète est un chat qui court aprés sa queue*


Amicalement Philippe


*Merci a tous d'éviter le graveleux à propos de cet apendice

#9 Invité_souris_*

Invité_souris_*
  • Invité

Posté 11 février 2008 - 05:33

Bonsoir JMAP06,

Tu sais il est très beau ce poème, je pense que chacun s'y retrouve, avec une plume ou un crayon voire même un unique clavier, tu as tout compris tu as tout écrit.
J'avais omis le commentaire, je te prie de m'en excuser.

Bravo, amicalement.
Souris