Quelques réflexions techniques sur la littérature
Moi l’auteur j’écris :
Une ombre furtive dans la nuit
Elle assassine dans le noir,
Voilà l’intrigue qui est posée,
Faut-il appeler Scotland-Yard,
L’inspecteur Harry ou Colombo ?
Déjà le décor est planté
Cela sera-t-il du fritz Lang ou de l'Hitchcock ?
Je ne sais pas encore mais le meurtre
Figure de style obligatoire, il est là
Il faut alors lancer les limiers….
Non ! Peut-être pas, je me vois rien
En refaisant crimes et châtiments,
Pour le meurtre et la rédemption du criminel
Et ses rapports avec son poursuivant
Ceci en 500 pages, mais c’est déjà fait…
Vous ai-je tenu en haleine ?
Certainement ! Et si j’annonce
Que plusieurs crimes seront faits
Car Ils ont déjà été signalés
Dans cette ville où nous vivons
Par le commissaire de police
Qui est chargé de notre sécurité
Des petits meurtres de rien du tout
Là Je vous vois bien !
Vous allez sûrement dire
Encore un serial-killer
Avec des profilers et tout le tralala…
Eh puis non! Je vais vous décevoir
L’assassin, il est parmi nous
Et il porte un masque sur le visage
Pour Pouvoir rester anonyme
Comme la mort rouge de Poe,
Cela reste un mythe dans une histoire…
On ne chasse pas les mythes, vous savez !
Car on les laisse roder la nuit…
A moins que ce soit Là
Une histoire de vampires
Alors faut sortir très vite
Son BradStock et Dracula…
Non ! Ce n’est pas un vampire,
Mais un assassin ordinaire
C’est une histoire criminelle
Que j'ai lue dans ma lointaine jeunesse.
Je l’avais lue dans la bibliothèque de mon père
Dont le titre était l’anthropophage d’Estreville…
A noter que cet homme a bien existé
Mais je ne me rappelle plus des détails…
La mémoire est assez sélective
Notez bien aussi que ces détails
Ils doivent être croustillants…
Ou parfois très absurdes
Je me rappelle de ce japonais
Qui était anthropophage
Qui est devenu une vedette au Japon
Pour le fait de raconter son histoire…
En ce qui concerne mon histoire,
Elle est finie, le soleil se couche...
Les inspecteurs Colombo et Harry,
Ils ne sont pas vraiment concernés
Ce soir nous dormirons tranquilles
Et ils rêveront sans assassins
La nuit est toute pleine de faits réels
Entre des meurtres et nos vies banales
L'amour ? C'est un temps partagé !
Et parfois nous nous aimons sans problème
Nous sommes tranquilles dans la nuit obscure
Qui est, parait-il, toute pleine d'horreurs
Paris 18 juin 2005 et le 13 octobre 2019 pour la remise en forme