RIEN

Rien
#1
Posté 04 février 2008 - 08:38
#2
Posté 04 février 2008 - 09:20
Ma mémoire ne revendait jamais ses images
Où saignaient les belles fleurs de mon âge :
Inodores ou odoriférantes, sous l'or du déclin !
Fine était la ronce qui dérobait du printemps
Avec dédain, la dureté qu'elle en avait longtemps
Recherchée entre les baliveaux de mon jardin.
Insipide était la rose qui perdait son essence
Dessous les dards des moustiques en errance.
Kaki était ce ton qui se reposait sur son sein.
Hilarant était ce rire qui chinait une amarre
Entre deux rives qui repoussaient les regards
Noceurs, des passants ne voulant que les peints.
A ma vue, je pendais inlassablement l'heur
Titubant sans retient dessous les splendeurs
Jouvencelles des lueurs leur ranimant leurs teints.
Entre mes mots, je berçais quelques textures
Vides, pour en accorder des sens à leurs césures.
Où s'exclamaient les étoiles, je partais vain
Unir les couleurs qui fuyaient de leur nacelle
Sans blesser les errantes, de battements d'ailes.
Entre deux vies la concupiscence de mon séraphin,
Malmenait mon âme qui voulait s'épanouir
Méchamment sous les lances des divins sbires,
Et de chaque fin de nuit, des insectes mutins
Ressortaient nus et m'éperonnaient tel un fruit
De piqûres fielleuses sans peines et sans soucis.
Eteignez les nuits qui délivraient ces petits riens !
moi farid khenat.
Celui-là ,je le trouve vraiment excellent.J'ai jamais de mots pour commenter tes poêmes,souvent je me perds dans leurs complexités.Celui-là est à ma portée,quand même je ne peux le commenter parce que ton univers est intemporel,je ne le connais pas,même si j'entre dedans,il t'appartient...
J'ai adoré...pour ce que mon opinion vaut...
Amicalement,Michel
#3
Posté 05 février 2008 - 11:13
Dans la musique' de tes grandes' orgues
Qui etouffent d'accords puissants
Le son des cuivres et des cordes.
Un brio au final te laissant
Seul,
Impuissant face à ta propre' morgue.