7 réponses à ce sujet

[ELYSE]

Où donc nous embarquent nos rêves ?

Ciel transparent, lisse comme une laque vert pâle,
Frémissement des grands arbres dans le vent discret,
Ce printemps m'offre de superbes couleurs boréales
Et laissera la place bientôt à la chaleur torride de l’été

La tente aérienne qui enveloppe de tulle mon lit
se teinte de rose et de miel et enclose dans ce nid
Je rêve de l’Afrique et de ses matins somptueux
lorsque la savane blonde à des frissons majestueux

Je suis dans un monde inconnu guettant la gazelle
qui inquiète m’observe de ces yeux obliques et noirs
elle hume l’air car elle a repéré mon odeur corporelle
puis, rassurée devant mon immobilité, va au ru, boire

Je m’étire, prend dans mon grand lit toute la place
mes yeux s’ouvrent sur les taches mobiles du soleil
qui inonde d’or la pièce et mon regard alors embrasse
le Vercors mauve dans ce matin neuf qui m’accueille

J’ai entamé mon rêve à Konaré ou à Ouagadougou
le fond de l’air est soudain frais et le mistral est fou.
Je m’éveille très simplement en découvrant valence
Qui s’allume sous les premiers rais de soleil intense

L’écran de télé est resté allumé depuis hier au soir
Et en fondu enchaîné se termine la dernière image
D’une gazelle blonde et d’un vautour en habit noir
Qui, sur le qui-vive, voient la nuit bleuir le paysage

[Baptiste]

Personnellement je ne suis pas un croyant en la poésie et je crois que nos rêves nous embarquent vers l'enfer: c.a.d. là où il ne faut pas finir.

[Paname]

Personnellement je ne suis pas un croyant (...) et je crois que...

Que croire ?


Ce poème se lit rudement bien en tout cas
Paname

[Rimbaudelaire]

Très joli poème, j'aime beaucoup le rythme !

[Baptiste]

Que


Ce poème st rudementen t
Pame

Ha ok c'est comme ça que tu lis.

[CELUI QUI SAIT]

Les rêves t'enmènent sur des chemins interdits,
Randonnée merveilleuse dans les secrets d'esprit,
Lieu où s'épanouissent les désirs les moins admis
Un conte des mille et une nuits où tout est permis.

Amitiés.

[Paname]

Ha ok c'est comme ça que tu lis.

Non. Je mets des (...), moi