Eveils
Lorsqu'une brise du soir fait frémir notre saule,
Que ses longs doigts caressent le toit de la maison,
Les miens imitent son geste et dessus ton épaule,
Se promènent tendrement éveillant des frissons.
Quand l'hiver calmement d'un blanc manteau recouvre,
Et les terres et les bruits autour de chez toi,
Je te sens frissonner et alors je découvre,
Des instants de ton corps que je défends du froid.
Un soleil de printemps gentiment te réveille,
Forçant de ses rayons les portes de tes yeux,
Ton regard doucement dans mon regard éveille,
La force de t'aimer à en défier les Dieux.
Qu'un été de ses feux coquinement te réchauffe,
Alors tu allumes lentement sur tes joues,
Des nuances de rose dont on ferait des strophes,
A changer le plus sûr des Michel-Ange en fou.
Et l'automne qui réduit tranquillement les jours,
Détache sans répit les feuilles des forêts,
Comme il t'a arraché de mes bras, mon Amour,
Mais dans mille saisons toujours je t'aimerais.

Eveils
Débuté par Reqs1, févr. 05 2008 05:37
2 réponses à ce sujet