La lune s'est levée,
Sa lumière pâle, éclairant l'endroit sombre,
Tu as ouvert les yeux,
Tu étais pâle, tes yeux rouges et cernés,
Tu n'étais plus qu'une ombre,
La télevision encore allumée,
Diffusait sa lumière bleue,
Péniblement, tu t'es levé,
Sans savoir où tu allais
Tes larmes coulant
Le long de ton visage,
Et sous tes airs charmants,
Qui aurait cru à un tel carnage,
Ton corps reflêtait l'ombre de la nuit,
Tu t'es assis,les mains cachant tes yeux,
La vie te fuillant peu à peu,
Tu es allé sur le balcon, torse nu, laissant tomber la pluie,
Tu as fermé les yeux en espérant que tout aille mieux,
Et puis, soudain , la lumiere et l'ombre ne faisaient plus qu'un,
Sans plus de cérémonie, tu t'es éteint
Jamais je ne te pardonnerai mon chagrin,