7 réponses à ce sujet

[_Myosotis_]

Paresse





Tout suffocant dans cette mer blanche

Immaculée où je me noie de bon gré

Pour peu que mon âme légère flanche

Dans ce sombre marais qui fut un pré.

Doux draps, théâtres des mes pâles dimanches



Je m'enfonce dans un petit coin de mollesse

Mes grandes voiles nacrées sont en berne

Elles m'entrelacent dans une sournoise caresse.

Mes yeux se perdent dans un horizon terne

Quand dans un douloureux soupir je m'affaisse



De ce ciel crémeux, chasse les nuages,

Ces onctuosités cruelles qui te dévorent,

Délivre ton cœur de cette tendre cage

Avant que meurent les traces de l'aurore

Reviens enfin parmi les hommes en sage

[bibi]

« Revien(t) enfin parmi les hommes en sage »

Il ne reviendra jamais, car Il est trop paresseux pour reprendre la route qui mène jusqu'à nous.

bibi 2008

[_Myosotis_]

Ainsi sommes nous fait d'abandon, d'un soupçon de raison et de beaucoup de passion.

Merci pour ton commentaire bibi

[CELUI QUI SAIT]

Est-ce paresse ou l'absence de volonté?
La sagesse n'est-elle pas signe de bonté?
On ne redresse jamais un arbre tordu,
Il servira comme gibet pour futur pendu.

Amitiés.

[_Myosotis_]

Est-ce paresse ou l'absence de volonté?
La sagesse n'est-elle pas signe de bonté?
On ne redresse jamais un arbre tordu,
Il servira comme gibet pour futur pendu.

Amitiés.

Point de droit chemin dans le vivant
n'en déplaise, on voit souvent
un baton jadis fléchi qui renaît
plus rigide qu'il ne le fut jamais


Merci de ton commentaire, Celui qui sait si bien discourir.

[au fil des mots]

Paresse





Tout suffocant dans cette mer blanche

Immaculée où je me noie de bon gré

Pour peu que mon âme légère flanche

Dans ce sombre marais qui fut un pré.

Doux draps, théâtres des mes pâles dimanches



Je m'enfonce dans un petit coin de mollesse

Mes grandes voiles nacrées sont en berne

Elles m'entrelacent dans une sournoise caresse.

Mes yeux se perdent dans un horizon terne

Quand dans un douloureux soupir je m'affaisse



De ce ciel crémeux, chasse les nuages,

Ces onctuosités cruelles qui te dévorent,

Délivre ton cœur de cette tendre cage

Avant que meurent les traces de l'aurore

Reviens enfin parmi les hommes en sage

La paresse,
... romaine de surcroît !!
Ah je m'imagine volontiers,
sur la piazza Navona en plein été
à réfléchir à ce que je ne vais surtout pas faire
à observer des touristes qui s'affairent
en dégustant un verre de Montelpulciano
en observant se mouvoir les badauds.

per piacere, dolce vita come subito per me
(que les italiens me pardonnent .. je suis aussi paresseuse pour apprendre les langues)

[_Myosotis_]

La paresse,
... romaine de surcroît !!

Dans le cas des romains c'est plutôt la décadence , non ...
Sinon il est vrai que dans la froideur de l'hiver, je te comprends toi qui rêve de ce beau pays.

Amicalement.

[au fil des mots]

Dans le cas des romains c'est plutôt la décadence , non ...
Sinon il est vrai que dans la froideur de l'hiver, je te comprends toi qui rêve de ce beau pays.

Amicalement.

je ne l'avais pas pensé ainsi.. et pourtant c'est suite à certaines siestes qu'un italien m'a offert deux adorables filles. Mais il est ni romain, ni décadent... hahaha