12 réponses à ce sujet

[Nada]

La vie est bien frêle et l'on ne connaît pas le secret de la mort. Cette inconnue qui arrive sans prévenir, à pas silencieux. Traître! Elle vole nos amis et nos proches. Pauvres mortels que nous sommes, nous ne faisons qu'admirer son œuvre. Certains la craignent et veulent vivre encore. D'autres la cherchent, et la provoquent. Quel idée sotte que d'appeler la mort à son secours, alors qu'elle finit toujours par arriver par elle-même! Quelle idée lâche que d'ôter la vie aux autres, alors que la notre n'est pas à l'abri!
Que de guerres!
Que de crimes!
Que de morts!
Que de sang versé!
Et l'on prétend connaître la raison! Qui pourrait justifier la mort? Qui connaît la vie? Qui connaît l'amour?
L'amour! Ce pauvre sentiment si fort, mais si fragile! Il pleure dans son coin. Blessé, il saigne, il agonise… Et l'on prétend…
Combien de temps encore? combien de vies?…
La mort défile au pas de l'oie…
Les larmes versés n'ont pas de frontières!
Les autres, on les croit sans famille, sans amis…
Les autres, c'est les morts…
Les autres, c'est les autres, qu'Est-ce que cela nous fait?!
Ennemi?!…Ennemi de qui, de quoi?…Pourquoi?!
Nous marchons tous au trépas!
Le vie n'est pas ennemie, la vie ne doit pas avoir d'ennemi!
Nos jours sont très courts!
Il sont déjà très courts!

Mon ami est parti…il ne m'a rien dit, je l'ai pleuré.
Mon ami est parti… Si vous saviez comme je l'ai pleuré.
Son séjour était bref, comme un petit songe dans une nuit de sommeil sans fin. À peine il a ouvert les yeux, qu'il les a refermés. Presque sans bruit, et aussi vite qu'il est apparu, il a disparu.
Son voyage continuerait-t-il quelque part? Serait-t-il donc, ailleurs dans un monde meilleur?
Les moments passés ensemble, sembleraient d'une durée insignifiante, mais grandiose était le lien qui unissait nos cœurs. Sa petite marche auprès de moi durant ce bref voyage, m'était lumière. Il m'a laissée, il a pris un autre chemin, je ne peux lui en vouloir. Mais je m'en veux de ne m'être pas aperçue de son départ!
Il est parti, depuis six mois déjà! Et moi dans ma petite vie de misère, dans mes quotidiens banales, j'ai plongé, sans rien savoir!Je ne peux me le pardonner!
Comme c'est douloureux son départ inattendu! Comme C'est vide de sens ma course, mes joies éphémères, mes lamentations, mes regrets!!
Je ne peux juger la mort! je ne peux réclamer la vie!
Qui suis-je pour juger? Qui suis-je pour réclamer? Avais-je choisis, moi-même, de me trouver dans ce monde, pour choisir d'y garder qui je veux ou d'en chasser qui je veux?!…
Il est parti, je demeure! J'attend mon tour… Un jour ou l'autre! Je ne sais lequel!
On le choisira peut être pour moi! Comme on l'a fait pour d'autres! Y'aurait-t-il une raison? Peut être, peut être pas…

[aziza rahmouni]

Son séjour était bref, comme un petit songe dans une nuit de sommeil sans fin. À peine il a ouvert les yeux, qu'il les a refermés. Presque sans bruit, et aussi vite qu'il est apparu, il a disparu
*****
Tes mots intenses et forts ne me laissent pas indifférente

Au plaisir de te lire nada.

[CELUI QUI SAIT]

La vie est bien frêle et l'on ne connaît pas le secret de la mort. Cette inconnue qui arrive sans prévenir, à pas silencieux. Traître! Elle vole nos amis et nos proches. Pauvres mortels que nous sommes, nous ne faisons qu'admirer son œuvre. Certains la craignent et veulent vivre encore. D'autres la cherchent, et la provoquent. Quel idée sotte que d'appeler la mort à son secours, alors qu'elle finit toujours par arriver par elle-même! Quelle idée lâche que d'ôter la vie aux autres, alors que la notre n'est pas à l'abri!
Que de guerres!
Que de crimes!
Que de morts!
Que de sang versé!
Et l'on prétend connaître la raison! Qui pourrait justifier la mort? Qui connaît la vie? Qui connaît l'amour?
L'amour! Ce pauvre sentiment si fort, mais si fragile! Il pleure dans son coin. Blessé, il saigne, il agonise… Et l'on prétend…
Combien de temps encore? combien de vies?…
La mort défile au pas de l'oie…
Les larmes versés n'ont pas de frontières!
Les autres, on les croit sans famille, sans amis…
Les autres, c'est les morts…
Les autres, c'est la autres, qu'Est-ce que cela nous fait?!
Ennemi?!…Ennemi de qui, de quoi?…Pourquoi?!
Nous marchons tous au trépas!
Le vie n'est pas ennemie, la vie ne doit pas avoir d'ennemi!
Nos jours sont très courts!
Il sont déjà très courts!

Mon ami est parti…il ne m'a rien dit, je l'ai pleuré.
Mon ami est parti… Si vous saviez comme je l'ai pleuré.
Son séjour était bref, comme un petit songe dans une nuit de sommeil sans fin. À peine il a ouvert les yeux, qu'il les a refermés. Presque sans bruit, et aussi vite qu'il est apparu, il a disparu.
Son voyage continuerait-t-il quelque part? Serait-t-il donc, ailleurs dans un monde meilleur?
Les moments passés ensemble, sembleraient d'une durée insignifiante, mais grandiose était le lien qui unissait nos cœurs. Sa petite marche auprès de moi durant ce bref voyage, m'était lumière. Il m'a laissée, il a pris un autre chemin, je ne peux lui en vouloir. Mais je m'en veux de ne m'être pas aperçue de son départ!
Il est parti, depuis six mois déjà! Et moi dans ma petite vie de misère, dans mes quotidiens banales, j'ai plongé, sans rien savoir!Je ne peux me le pardonner!
Comme c'est douloureux son départ inattendu! Comme C'est vide de sens ma course, mes joies éphémères, mes lamentations, mes regrets!!
Je ne peux juger la mort! je ne peux réclamer la vie!
Qui suis-je pour juger? Qui suis-je pour réclamer? Avais-je choisis, moi-même, de me trouver dans ce monde, pour choisir d'y garder qui je veux ou d'en chasser qui je veux?!…
Il est parti, je demeure! J'attend mon tour… Un jour ou l'autre! Je ne sais lequel!
On le choisira peut être pour moi! Comme on l'a fait pour d'autres! Y'aurait-t-il une raison? Peut être, peut être pas…

Plus que touchant,boulversant est ton récit.

Petit ange,une lumière dans le ciel de ma vie,
Rappelé trop tôt en un autre lieu,un paradis,
Je ne sais pourtant si un jour je t'y retrouverai,
Pour nous aimer,Dieu faites que cela soit vrai.

Il ne saurait en être autrement.Bises Miss.

[Nada]

Merci Aziza et Celui qui sait pour votre passage....

Nada

[Paname]

Grand respect pour ce texte, très touchant émotionnellement

A une exception près cpdt, mais d'importance :
je ne comprends pas (la douleur qui t'aveugle sans doute) cette phrase si choquante à mes yeux, et surtout à mon coeur :

"Quel idée sotte que d'appeler la mort à son secours, alors qu'elle finit toujours par arriver par elle-même"

Il y a tant d'autres choses que sottise-lâcheté dans le suicide !
Et surtout celui des jeunes, dont notre pays n'est pas loin d'un triste record...

Bien à toi Nada
Paname

[JMAP06]

Tu m'as touché, touché coulé

Amicalement Philippe

[Nada]

Grand respect pour ce texte, très touchant émotionnellement

A une exception près cpdt, mais d'importance :
je ne comprends pas (la douleur qui t'aveugle sans doute) cette phrase si choquante à mes yeux, et surtout à mon coeur :

"Quel idée sotte que d'appeler la mort à son secours, alors qu'elle finit toujours par arriver par elle-même"

Il y a tant d'autres choses que sottise-lâcheté dans le suicide !
Et surtout celui des jeunes, dont notre pays n'est pas loin d'un triste record...

Bien à toi Nada
Paname

Oui certes, il y'a bien plus que de la sottise-lâcheté dans le suicide!
et certes, la douleur m’aveugle, la douleur rend mes mots sots et muets…
Je suis soulagée de les voir oser, enfin, en parler…
Alors je les laisse dire, je les laisse lessiver ma douleur…

Mon ami est parti, il ne l’a pas choisi!
Il débordait de vie et d’amour…
Maintenant, je suis obligée de dire: il était, il avait, il faisait…
Je suis obligée de parler de lui au passé. Comme c’est douloureux!
Il est parti, il n’a sûrement pas pu choisir…
J’ai mal…

Je pense à ceux qui choisissent de partir, ceux qui croient ne plus avoir de raison de vivre.
Je pense à ceux qui ne choisissent pas, ceux qu’on force, ceux qui veulent vivre encore…
Je pense à ceux qui ont perdu leurs proches, leurs amis…
Ceux que la guerre détruit, ceux qui n’ont plus de toit, plus de famille, plus rien et qui continuent de croire en la vie…
Je pense, je pense, je pense… Je ne sais plus que penser de fois!
Certains renoncent à la vie, à d’autres on l’a ôtée… quel paradoxe amère! Je deviens folle!

Merci pour ton passage Paname

Nada

Tu m'as touché, touché coulé

Amicalement Philippe

Merci d'être passé Philippe
Amicalement, Nada

[Paname]

Laisse aller tes mots, Nada, et où qu'ils te portent...

Après, bientôt, tu verras, tu auras retrouvé de la force pour y mettre un peu d'ordre
Amitiés
Paname

[BIR TAM TAM]

Chere Nada
Je sens ta tristesse comme je vis la mienne
Si seulement ce monde voit la sienne
La vie sera une joie quotidienne.
Amicalement BIR TAM TAM.

[Nada]

[b]Très beau texte du début à la fin qui ne se contente pas du repli sur soi-même.
Mais offre à penser et à aller plus loin dans les rapports humains.
Découverte d'une autre Nada, plus profonde que je ne l'avais aperçu.
Mais ne sommes nous pas multiple.
Nono

Oui, je pense que nous sommes bien plus que nous le croyons.
Il y’a des douleurs qui creusent en nous, plus profond que nous puissions l’imaginer…On se découvre dans nos joies et nos malheurs. On grandi et on est plus attentifs et plus sensibles au reste du monde…

Bien à toi Nono

Nada

[Nada]

Chere Nada
Je sens ta tristesse comme je vis la mienne
Si seulement ce monde voit la sienne
La vie sera une joie quotidienne.
Amicalement BIR TAM TAM.

Merci pour ta compassion BIR TAM TAM,
La douleur affaiblit quand on s'entête à l'entretenir,
Mais en parler c’est déjà, un peu, l’oublier…
Puisse ton cœur retrouver sa joie…
Amicalement
Nada

[rughur]

Mon amour,
Que pourrais-je te dire ? Comme si la logique et le bon sens pouvaient guèrir ce genre de tristesse... Tu n'es coupable de rien... bien au contraire, et le temps qu'il t'a connu, tu as fait pour lui ce que tu as su faire pour tous, ma chérie : Tu as illuminé sa vie...
Non, pas grand chose à dire... Sinon, te faire une promesse. Toute ma vie, je n'aurai qu'un but : te rendre heureuse, et tuer la tristesse, tuer la pâleur des jours futurs.
Je t'inonderai de bisous... Promis, ma tendre et douce.


Rughur, Ton Troll.