Oh mon Hugo! admirant tes sens de poete
En passant des Chatiments aux Contemplations
L'oeil certi de frenetiques deflagrations
Ou chaque vers me chavire comme tempete.
Mais comment ne pas espérer se dire maitre,
Mage,doyen,illusionniste de sa vie
Cacher ses aspirations à l'unique etre,
A cette science infuse,ce tranquille esprit?
Cette entité,ce père auquel il faudrait croire
Lumière de nos tombaux à l'aube du soir
Confesseur d'homme,de ses divins désespoirs
Pourquoi te caches tu au fond de ces parloirs?
Qu'il est bon et vil de se sentir protégé
Rejetant fautes et pechés sur l'aura du grand
Ce rapport de l'homme au divin,dogme et piété
résiste à toutes guerres,apocalypses et vents.
Vous penseurs heritiers du génie de Lucrece
De son alter Critias,vous parlez d'invention,
De reves pour la maitrise de l'univers
De comprendre ses miracles et sa direction.
La religion est oeuvre d'une intelligence
A la fois supreme,innée et fort dementielle
Abreuvée des signes du prophete Ezechiel
Veut bannir du monde toute forme d'errance.
Alors comment un homme et sa lueur frontale
Toi robuste fleur ayant subit tant de mal
En quete de reponses s'aveugle d'un dieu
Lui,genese de la vie,fils du merveilleux.
Cher victor,seul l'esprit est apte à posseder
Et l'infini,et l'irreel,et l'absolu
Ce n'est pas avec une abstraction sacrée
Que ta fille diademe te seras rendue.
Et il semble que ton coeur soit stygmatisé
De blessures,hypnoses d'une vie accablante
Ta foi ne t'a pas sauvé des lames tranchantes
D'un destin que dieu ne saurait apprivoiser.
Contempler n'emporte sciemment pas l'adherance
Croire en un espoir peu eloigner la demence
Le mien ne sera pas oeuvre de religion;
Ainsi le paradis drappé d'un firmament
Acceuille les sombres ames des croyants
A ce rendez-vous d'astres et de constellations.
Mais harponné par cette foi et ses légions
Ne sentez vous point les pics d'une rebellion
Chatouiller l'hemisphere droit de votre esprit?
Pret à succomber aux pouvoirs de l'utopie.
L'independance de cet intellect humain
Ne peut souffrir de laisses pieuses à ses pensées
Au fil du temps lueur devient obscurité
Et les textes sacrés poisons entre vos mains.
P.

L'opium du peuple
Débuté par pa-ul, févr. 09 2008 11:19
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 09 février 2008 - 11:19
#2
Posté 09 février 2008 - 11:24
Alors, saint pa-ul, on bouffe du curé, à l'apéro ?
#3
Posté 09 février 2008 - 11:29
^^ Toast au curé relevé d'une pointe de poesie et arrosé d'un bon verre de de libre pensée! Ahhhhh!
"Nous ferons de la libre pensée l'arme qui tuera le cléricalisme..." Maupassant
"Nous ferons de la libre pensée l'arme qui tuera le cléricalisme..." Maupassant
#4
Posté 09 février 2008 - 11:31
L'usage d'un produit est toujours sous la responsabilité de son utlisateur.Bien à toi pour ce trés beau poême.
#5
Posté 09 février 2008 - 04:56
Dans ce cas: "Vive la libre pensée !"
Merci
bibi 2008
Merci
bibi 2008