Des fonds flegmatiques remontaient sans cesse
Les penchants se baignant avant leurs noyades,
Devant les effilées lamelles des regards nomades,
Et dessus leurs soies ils s'en vidaient d'ivresse.
Sur les sables des joutes, ils séchaient la paresse
Leur dérobant leur prestesse, lors des baignades,
Et s'étalaient, après les cours, sous les lueurs fades
Pour chamarrer les teints de leur vaine pécheresse.
Les morts restaient allongés où suaient les vents
Qui voulaient hâtivement ranimer les vivants ;
Devant leurs cercueils quelques âmes si fragiles,
Sanglotaient leur vraie absence éternelle,
Et sur la pente des regrets, elles lissaient l'aile
Ne pouvant leur offrir les aires, de mains agiles.
farid khenat.

un peu de moi encore en ses yeux. par moi farid khenat.
Débuté par
aliéné
, févr. 09 2008 11:47
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 09 février 2008 - 11:47
#2
Posté 09 février 2008 - 11:59
J'ai bien aimé ce texte
Même si je dois avouer n'avoir pas tout saisi,
le charme et l'aisance de tes mots l'ont emporté sur le sens
je vois par ailleurs que tu as abandonner le MOI devant ton nom
C'est beaucoup plus poètique comme cela.
Amicalement Philippe
Même si je dois avouer n'avoir pas tout saisi,
le charme et l'aisance de tes mots l'ont emporté sur le sens
je vois par ailleurs que tu as abandonner le MOI devant ton nom
C'est beaucoup plus poètique comme cela.
Amicalement Philippe
#3
Posté 09 février 2008 - 12:49
c'est beau
...mais je me sens de plus en plus bête...
...mais je me sens de plus en plus bête...
#4
Posté 09 février 2008 - 03:51
Bravo Monsieur Khenat !
Tu es moins hermétique dans ce texte.
Ton Bon Ami
bibi 2008
Tu es moins hermétique dans ce texte.
Ton Bon Ami
bibi 2008
#5
Posté 28 janvier 2013 - 06:46
pas du tout hermétique bibi !