On monte, on tombe.
On aime, on hait.
On veut, on attend.
On tue, on sauve.
Continuez-vous à entendre
Ce que la peur veut faire croire ?
Les apparences ne sont que miroir,
Distractives,
Abusives,
Déguisées dans une spirale du temps.
Elles mettent des barrières à vos émotions,
Même quand vos passions grandissent.
Certains voudraient m’entraîner dans leur nombre,
Mais leur poison ne m’est que trop familier.
Ceux-ci disent au monde ce que l’on veut entendre
Et la fatalité n’est que leur seul remède.
Mais que fait le reste du monde
Quand la détresse cache ses peurs ?
Croient-ils sanctifier leurs paroles
En disant qu’ils y prêtent attention ?
Tout n’est que mensonge au long de ce temps.
Doivent-Ils tous périr pendant qu’ils feignent d’ignorer ?
Surtout ne pas comprendre qu’ils balisent nos idées,
Qu’il ne faut qu’apprendre à massifier leurs voix.
Quand on crie avec force, risque-t-on encore nos vies
D’être au seuil du non-retour ?
Quand Ils nous tendent la main pour éclairer leurs nuits,
Faut-il s’enfuir pour qu’Ils ne nous brûlent ?
Mais que fait le reste du monde
Quand leur détresse s’ébat en vain ?
Au milieu de la fête qui résonne,
Certaines bougies s’éteignent en faim.
Leur sang nous ronge,
Leur peur nous change…
Croyez-vous seulement les sauver ?
Leur sang s’éponge,
Leur peur s’arrange
Par la conviction de leurs aînés.
S’élever sur la misère
Et contempler leur descente
S’accompagne de vaines croisades
Que bercent les mains du regrets.
Rien ne vous pousse à les croire à nouveau.
Rien ne pousse à terre leurs sanglots…
On ne peut qu’espérer et attendre,
Comme si le temps corrigeait les erreurs.
Vous voulez que tout le monde soit heureux ?
Alors ne vous retenez pas.
Si vous n’arrivez pas à me comprendre,
Alors comprenez-vous.
Les années passent,
Les habitudes vous endorment.
Ouvrez donc les yeux…
Même si les peuples prient,
Peu sont l’un pour l’autre.
Enfermés dans leur solitude,
Leurs âmes explosent.
La roue du monde ne fait qu’avancer.
01/12/06
.j
