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Un homme merveilleux


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2 réponses à ce sujet

#1 esteban06

esteban06

    Tlpsien

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  • 5 messages

Posté 12 février 2008 - 08:04

Au fond de son fauteuil les mains sur les genoux

Cet homme fatigué a fini sa journée

Les outils sont rangés, les bêtes rassasiées

Une soupe et au lit, un verre d’eau et c’est tout.



Depuis qu’il sait marcher, pour nourrir sa famille,

Il doit travailler dur en acceptant les coups

Peu importe la pluie, peu importe le Grisous

S’ils veulent stopper ce soir, la faim qui les fusille.



Et passent les années et restent les accrocs

Sur les manches des vestes que sa femme adorée

Reprisait jour et nuit quand elles avaient séché

Et qui sentaient l’amour quand venait le boulot.



Ses enfants, Sa fierté ! Sont si grands maintenant

Qu’il est plus petit qu’eux. Même les petits enfants

Aux regards malicieux cachés derrière maman

Aiment cet homme là qui n’est jamais tremblant.



Alors au coin du feu, ce soir il est heureux

Cette douce fatigue l’absorbe vers la nuit

Et vacille la flamme de sa seule bougie

Et s’endors la vie d’un homme merveilleux.

#2 bibi

bibi

    Tlpsien +++

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  • 6 084 messages

Posté 12 février 2008 - 08:47

Quelle triste de vie !

bibi 2008

#3 Invité_Nono59_*

Invité_Nono59_*
  • Invité

Posté 12 février 2008 - 09:35

Au fond de son fauteuil les mains sur les genoux

Cet homme fatigué a fini sa journée

Les outils sont rangés, les bêtes rassasiées

Une soupe et au lit, un verre d'eau et c'est tout.



Depuis qu'il sait marcher, pour nourrir sa famille,

Il doit travailler dur en acceptant les coups

Peu importe la pluie, peu importe le Grisous

S'ils veulent stopper ce soir, la faim qui les fusille.



Et passent les années et restent les accrocs

Sur les manches des vestes que sa femme adorée

Reprisait jour et nuit quand elles avaient séché

Et qui sentaient l'amour quand venait le boulot.



Ses enfants, Sa fierté ! Sont si grands maintenant

Qu'il est plus petit qu'eux. Même les petits enfants

Aux regards malicieux cachés derrière maman

Aiment cet homme là qui n'est jamais tremblant.



Alors au coin du feu, ce soir il est heureux

Cette douce fatigue l'absorbe vers la nuit

Et vacille la flamme de sa seule bougie

Et s'endors la vie d'un homme merveilleux.



Me manque un peu les rimes, cependant je pressens beaucoup de choses à dire
*amicalement
Nono