Jouissez sans entrave ! Un vieux slogan
Quand je lis toutes les conneries contemporaines,
Sur jusqu'où on peut aller, je me dis :
hé ! Bien non justement! Il n’y a pas de limites,
je trouverais toujours plus pervers que moi !
L'amour ? C'est aussi une vaste fumisterie,
en fait, nous vivons dans un bordel médiatique,
où ce qui est à vendre c'est ce que nous acceptons,
Il y a quelques années, il y a un copain anar
Il m'avait envoyé un article du journal le monde,
dont le titre était : jusqu'où sommes-nous prêt,
A accepter, dans tout ce qui est inacceptable ?
Sommes-nous vraiment capables de vivre avec l'autre ?
Cet article il parlait aussi du monde du travail,
Et des relations entre des patrons et des salariés,
mais maintenant, c'est pour les relations sexuelles,
c'est devenu où donc suis-je capable ?
D'accepter une humiliation, dans le sexe
Quelques soient elles, toutes ces petites horreurs,
Choisir des histoires d'amours entre nous tous,
Qui sont devenues des banales histoires de cul,
Car la perversité, celle-là du tout est permis,
Elle est dans les limites que l'on donne à son plaisir,
le problème c'est que dans le plaisir de l'un,
Il y a aussi maintenant toute l'humiliation de l'autre,
Quand les relations sexuelles entre nous,
Elles ont tellement besoin, d'un nouveau piment,
Et c'est à quand vivre dans des smuffing-love...,
Sade, vous me direz, il a libéré notre imaginaire,
Mais il ne faut pas oublier non plus que Sade,
Dans la société permissive soit disant aristocrate,
Celles du dix-huitième siècle; elle était déjà faite pour un pervers,
et que des romans qui sont écrits sur la perversion en amour,
Qui existaient déjà dans ce passé, enfin à ce qu'on dit
Mais notre vingt- et-unième siècle et ses perspectives marchandes,
celles-là qui ont démocratisé ainsi une perversion d'aristo
Je ne sais si notre époque est meilleure avec ses connexions
Ce smuffing love avec la mort par décapitation
C'est un fantasme érotique beaucoup trop possible,
Et ne croyez pas que là que je vous le dise
De ces choses qui soient vraiment impossibles,
Quand ont fait l'état des relations amoureuses,
le piment de la violence qui a remplacé le désir,
Il n'y a plus d’Éros, mais un énorme Thanatos,
je ne sais pas si de nos jours, on nous parle d'amour
Voilà notre sexualité ! Mais surement il n'y a qu’à voir
Tous les fantasmes érotiques de nos contemporains,
jouissez sans entraves et vivre aussi son corollaire ,
qui est humiliez vous tous et sans entraves !
C'est cela notre lot en amour, tout le quotidien ordinaire..
Je ne sais pour vous tous ceux qui me lisez ici
Le sexe, ce n'est pas vraiment l'amour, mais juste le cul
La tendresse qui se donne, cela reste cette réalité aimable
Nota bene à ce jour d'aout deux mille vingt
Je continue de croire à l'amour et qu'il soit tendre
Car je ne sais pas vraiment pour des histoires de cul
Ce truc bizarre qui est dit de l'amour très commun
Il est des dames de mon passé dont j'étais amoureux
Je sais aussi des folles qui me draguaient pour m'avoir
Je sais toutes celles là que j'aimais, mais je sais aussi des folies
Non ! Je ne les ai pas choisies ! Je sais celles que j'aime beaucoup
Bruno Quinchez Paris le 12 septembre 2005
Texte retravaillé Paris le 8 aout 2020
