
Explication
#1
Posté 09 août 2020 - 07:48
- William Valant et gab aiment ceci
#2
Posté 09 août 2020 - 10:01
Ca fait déjà beaucoup de métaphores !
#3
Posté 09 août 2020 - 10:10
#4
Posté 12 août 2020 - 12:26
J'aime. Le train-train d'un quotidien, en une phrase.
Oui, réussi.
WV
#5
Posté 12 août 2020 - 07:30
#8
Posté 13 août 2020 - 11:54
moi je prends essentiellement les bus 38 et 91, mais parfois aussi le 27.
#9
Posté 16 août 2020 - 01:16
Le Bus est un ennemi. J'ai cru vaincre le Bus mais il m'était supérieur. Dans le nombre j'ai vu le Bus. Dans mes efforts j'ai vu le nombre de Bus. Et je me suis vu mourir parmi le nombre de Bus.
#10
Posté 16 août 2020 - 06:38
Le Bus était sur un rond-point ?
#11
Posté 16 août 2020 - 07:14
Je pense à tout ce qui m’a consacré ici, c’est-à-dire dans un bus qui, si je prenais les choses avec de la distance qu’il faudrait, justement, pour entrer calmement, au bus, alors qu’une excitation générale envahit, déjà, la plate-forme centrale et que les passagers, tous plus ou moins exacerbés dans leurs humeurs bénignes du matin, causées grosso modo par les rêves de la nuit passée, s’emmerdent, dans le bus, et se cognent la tête contre les carreaux, du bus, et que le conducteur lui-même pique du nez, même s’il chante méchamment de très anciennes chansons paillardes qui ne font qu’augmenter sensiblement l’excitation générale, du bus, si je prenais les choses du bus avec distance, ne me paraîtrait pas hostile. Mais la psychanalyse a très bien expliqué ces phénomènes d’agressivité et je m’enferrerai, tant pis, dans une théorie plus personnelle, sans doute moins résolutive, de la sexualité liée à l’expérience du bus, pour ne pas voir les choses en face m’a dit Vrizz Yinn quand je lui ai eu expliqué, trois ou quatre jours auparavant (ce n’était pas, alors, seulement le climat qui était bien plus favorable et avait nettement changé, en trois ou quatre jours d’expérience du bus, d’une expérience qui ne s’arrêterait pas au bus mais dont je voulais voir des racines mais, métaphoriquement, des racines de surface, dans le bus) ma théorie, et il m’aurait fallu l’écraser sous le bus mais j’étais souriant et je lui disais, Vrizz Yinn, Vrizz Yinn vous me faites rire, rire et il me regardait très rigolard -- je pars je lui ai dit et foutez-moi la paix.
C’est sur ce marchepied du bus, donc, qu’il faut voir une structure de désarroi entier organiser mon tour de sexualité changer en une parole changeante, je dis avoir été lésé et je recule devant le travail à accomplir ; ce qui précipitera ce que j’appelle zliyinn, dans un phantasme que je voudrais authentique, dans le sens où il se prendrait en charge lui-même, ce qui permettrait à des gens comme moi d’organiser leurs relations, même dans un sens très large mais qui ferait qu’il y aurait quelque chose de très lascif, pas simplement à demander du feu à quelqu’un -- car il y a du perlocutoire là-dessous qu’on le veuille ou non -- mais, par exemple, à l’achat d’un titre de transport dans le bus, ma déchéance... m’amenant à poser la question, aujourd’hui, pas de savoir quand ça a commencé car j’ai vieilli très vite rien qu’en posant la question, une fois, et ça c’était un jour vraiment très mauvais, bien mal à une station bien déconsidérée où les gens râlent parce que le bus, quand il passe, ne s’arrête généralement pas du fait que personne n’a envie de descendre là et qu’un accord tacite se crée, entre les voyageurs mauvais et le conducteur qui ne fait que vibrer à leur globalité vivante, sur une base de non-arrêt ; à la station où je commençais à attendre et à vraiment m’emmerder ce jour-là, précisément, la question pas non plus du jour car ça me faisait rire maintenant, d’entendre parler de toutes ces conneries, la date, la saison, le temps... la question qu’une de ces périodes, divisées en séquences mais les séquences se sont modifiées, avec, justement, le temps -----