Toi qui tous les soirs dors au fond de mon âme
Toi qui parles en secret et connaît tous mes drames
Maîtresse aux mille éclats tes conseils je les bois
Alcoolique repenti, disciple de l’effroi.
Tu loges silencieuse adossée à mon cœur
Tu rêves et je t’entends me murmurer tes peurs.
Douces divagations le long de mes dimanches
Au hasard d’un regret, tu hésites et tu flanches.
Durant de longues nuits j’ai cherché le chemin
Au travers de tes mailles pour t’offrir un baiser,
Et te redire encore que tous mes lendemains
Sont pareils au total des mes erreurs d’hier.
Et que dans tous les calculs et retenues posées
L’inconnue est absente quand s’ouvrent les paupières.
Esteban

Conscience, toi qui dors…
Débuté par esteban06, févr. 13 2008 06:02
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