Il est deux heures trente cinq du matin alors que ce soir ma journée se finit.
je crois que je pleurs en mon corps
sous la peau
je ruisselle de désespoir
oui disons désespoir car c'est innommable
résonne dans mes oreilles de la tristesse
au diapason avec mon coeur
sans liesses
est-ce la nuit qui est si noire?
ou mon reflet peint de pénombre?
pourquoi devrais-je être heureux?
ou plutôt pour qui?
je me sens partir
s'égrènent les secondes sur le sol froid de ma solitude
aurais-je assez de force pour ramper sous mon lit
et nourrir ainsi les cauchemars de ma vie?
j'aimerais tant étouffer dans cet oreiller que tu as foulé
des doigts même qui ont transpercé le trou béant de mon coeur
à la mort mon amie je dirais ton nom
à l'amour ma vie je tairais mon nom
on disait j'étais mort
et toi vivante parmi les effluves du bonheur
tu ne sentirais même pas ma carcasse qui se décompose
en autant de fragrance que de souvenirs nourrissent ma démence
que mes entrailles pourrissent!
je boirais le suc de ma folie avec un plaisir malsain.
jusqu'Ã vomir ce qui me torture
et remacher mes dragons visceraux
jusqu'a comprendre ce qui me fait defaut
lapidé moi de votre dédain
je me trépane deja d'impatience
la vie est si grande que j'en deviens oppressé
vivre avec la conviction que souffrir me fait exister est il un mal?
à en voir mes souvenirs maculé de sang égoiste
je dirais que non.
ma peau s'en souvient
mon corps s'inonde de chagrins
se noient les papillons de mes espoirs
dans le flot acide de mes reproches
à la vie
à moi meme qui la tue
je me suis mis le doigt dans l'oeil
je ne pleurs pas!
je sue la folie,
extatique paranoique,
schyzophrénie un ton trop grave
mes mains viennent chercher les mots
au fond de ma gorge asséché
mes doigts fouillent mon corps que je transpire
que je n'arrive qu'Ã hair
rends moi ton amour que se taisent mes démons à leur tour.

Il est deux heures trente cinq du matin alors que ce soir ma journée se finit.
Débuté par ImNothing, févr. 14 2008 03:03
5 réponses à ce sujet
#1
Posté 14 février 2008 - 03:03
#2
Posté 14 février 2008 - 10:48
pourquoi devrais-je être heureux?
ou plutôt pour qui?
Mais avant tout pour toi bordel de merde!
Oops désolée hahaha.
Et puis pour ceux qui t'aiment et qui sont autour de toi, même si de cela tu te moques éperdument.
j'aimerais tant étouffer dans cet oreiller que tu as foulé
des doigts même qui ont transpercé le trou béant de mon coeur
Je sais que tu parles d'elle et non de moi mais si tu veux je peux le faire moi

vivre avec la conviction que souffrir me fait exister est il un mal?
Non non non. Beaucoup de gens sont comme ça. Seulement il y a ceux qui ont conscience qu'il existe autre chose et ceux qui se terre dans leur souffrance.
rends moi ton amour que se taisent mes démons à leur tour.
Je ne pense pas que le fait qu'elle te rende son amour fera partir tes démons. Loin de là même.
Conviction quand tu nous tiens

#3
Posté 14 février 2008 - 01:35
Que la vie est moche
Quand on la garde
Dans SA poche.
(...)
Il y a comme une étoile
Collé devant tes yeux,
Que tu chasses
De la main,
Les jours de chagrin !
On se reveille
Il fait soleil *
<Sinon ton texte,
Woooh...pathossement magnifique,
Mais ça je te le dis pas

Parce que j'aime paas
Que la souffrance débarque !>
#4
Posté 14 février 2008 - 01:55
[quote
#5
Posté 14 février 2008 - 09:04
j'aime bien le ruissellement sous le corps, sous la peau... mais ça m'évoque plutôt de jolies choses...
Dans les moments de mal pur et solide il faut voir la partie de lumière qui va avec... car les compères sont toujours ensemble.
Ce que tu divises n'est qu'une seule chose... essaye d'ouvrir les yeux plus loin en toi que juste sous ta peau.
Dans les moments de mal pur et solide il faut voir la partie de lumière qui va avec... car les compères sont toujours ensemble.
Ce que tu divises n'est qu'une seule chose... essaye d'ouvrir les yeux plus loin en toi que juste sous ta peau.
#6
Invité_Nono59_*
Posté 14 février 2008 - 09:30
[quote name='ImNothing' date='Feb 14 2008, 04:03 AM' post='49512']
Il est deux heures trente cinq du matin alors que ce soir ma journée se finit.
je crois que je pleurs en mon corps
sous la peau
je ruisselle de désespoir
Deux heures trente cinq du matin, la nuit est sombre dans le désespoir. Chacun a connu cela à un moment de sa vie. Donc tu n'es pas seul à ressentir, à prier, à vomir.
J'aime ce que tu écris, mais parfois lorsque je te lis, j'ai cette impression étrange de la recherche du compromis.
Tendre vers toi qui souffre, là se résume parfois ta recherche, enfin, c'est ce que je ressens souvent.
Ce n'est pas un jugement, juste une idée pour t'aider à ma manière qui n'est certainement pas la bonne, je me plante souvent.
A trop se regarder, on ne voit plus le reste qui est tout aussi important, on ne communique plus, on reste assis à attendre que la vie vienne tambouriner à son âme, à son coeur.
Enfin, j'espère que tu ne prendras pas trop mal ce que je dis, mais sache que je comprends ce que j'ai déjà vécu.
Nono
Il est deux heures trente cinq du matin alors que ce soir ma journée se finit.
je crois que je pleurs en mon corps
sous la peau
je ruisselle de désespoir
Deux heures trente cinq du matin, la nuit est sombre dans le désespoir. Chacun a connu cela à un moment de sa vie. Donc tu n'es pas seul à ressentir, à prier, à vomir.
J'aime ce que tu écris, mais parfois lorsque je te lis, j'ai cette impression étrange de la recherche du compromis.
Tendre vers toi qui souffre, là se résume parfois ta recherche, enfin, c'est ce que je ressens souvent.
Ce n'est pas un jugement, juste une idée pour t'aider à ma manière qui n'est certainement pas la bonne, je me plante souvent.
A trop se regarder, on ne voit plus le reste qui est tout aussi important, on ne communique plus, on reste assis à attendre que la vie vienne tambouriner à son âme, à son coeur.
Enfin, j'espère que tu ne prendras pas trop mal ce que je dis, mais sache que je comprends ce que j'ai déjà vécu.
Nono