Aller au contenu

Photo

(Notes sur la création) Jean-Marie Gustave Le Clézio, Le flot de la poésie continuera de couler


  • Veuillez vous connecter pour répondre
Aucune réponse à ce sujet

#1 tim

tim

    Administrateur

  • Administrateur principal
  • PipPipPipPip
  • 5 689 messages

Posté 18 janvier 2021 - 11:41

<p class="MsoNormal blockquote" style="line-height: 125%; margin-left: 40px; margin-right: 40px; text-align: justify;"> </p>
<p class="MsoNormal blockquote" style="line-height: 125%; margin-left: 40px; margin-right: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 125%; font-family: 'Garamond','serif';"> <a class="asset-img-link" href="https://poezibao.typ...e6568200d-popup" onclick="window.open( this.href, '_blank', 'width=640,height=480,scrollbars=no,resizable=no,toolbar=no,directories=no,location=no,menubar=no,status=no,left=0,top=0' ); return false" style="float: left;"><img alt="Jean Marie Gustave Le Clézio le flot de la poésie continuera de couler" class="asset asset-image at-xid-6a00d8345238fe69e20278800e6568200d img-responsive" src="https://poezibao.typepad.com/.a/6a00d8345238fe69e20278800e6568200d-100wi" style="width: 100px; margin: 3px 15px 5px 5px; border: 1px solid #969696; box-shadow: 8px 8px 12px #aaa;" title="Jean Marie Gustave Le Clézio le flot de la poésie continuera de couler" /></a>JMG Le Clézio nous fait découvrir la poésie écrite en Chine pendant la dynastie des Tang, dans les années 700 de notre ère, contemporaines du règne de Charlemagne. Il évoque ce qui fut pour la Chine et pour lâart « une révolution poétique », tel est le titre du chapitre commençant à la page 13. Il sâintéresse notamment à lâun des auteurs célébrés, Li Bai.<br /><br />Li Bai est un homme dâarmes, dans cette période tourmentée par les guerres. Câest aussi un homme errant de par le monde, un voyageur, un aventurier fuyant les honneurs, épris de vin, associant la poésie à lâivresse. Il meurt à 61 ans, le titre du livre reprenant un vers de lâépitaphe gravée sur sa tombe.<br /><br />« Li Bai reste humble devant la poésie, jamais il ne se croit supérieur aux éléments », écrit Le Clézio. « Sâil regarde le paysage jusquâà sây fondre, la montagne jusquâà nâêtre quâun avec elle, câest parce quâil lâaime, la vénère, homme nu face à la puissance de la terre ». 25<br /><br />Pour ce poète, seule compte la réalité, celle-ci « étant tout ce que lâÅil peut voir ». 81<br /><br />« Telle est la modernité de la poésie des Tang, qui la rend si proche malgré le millénaire et demi qui nous en sépare. Quelle que soit lâaventure du poète, quel que soit son sort, il doit toujours rester proche du réel, revenir au présent. Même lorsquâil cherche à atteindre le règne des immortels, il doit rester avant tout un homme. (â¦) La poésie doit à la fois réaliser les plus grandes prouesses techniques, dignes de lâancienneté du langage et de la culture, et rendre compte de la vérité du quotidien, telle que les poètes la vivent à chaque instant ». 82<br /><br />Le Clézio écrit que « Chez les poètes Tang, la nature est à la fois plus proche et plus réelle. Les poètes ne sâen servent pas, mais ils sont agis par elle ». 149 <br /><br />Il transcrit ce quatrain, dont il pense quâil est « lâun des plus mystérieux de la poésie Tang », « la clef de voûte de la littérature chinoise de cette époque » : <br /><br /><em>Les oiseaux sâeffacent en sâenvolant vers le haut<br />Un nuage solitaire sâéloigne dans une grande nonchalance<br />Seuls, nous restons face à face, le Mont Jingting et moi<br />Sans nous lasser jamais lâun de lâautre.<br /></em><br /><strong>Philippe Fumery<br /></strong><br />JMG Le Clézio, <em>« Le flot de la poésie continuera de couler »,</em> Philippe Rey, novembre 2020. <a href="http://www.philippe-rey.fr/livre-Le_flot_de_la_po%C3%A9sie_continuera_de_couler-474-1-1-0-1.html">Sur le site de lâéditeur</a><br /><br /><br /></span></p><img src="http://feeds.feedburner.com/~r/typepad/KEpI/~4/qdVW_tRQHYY" height="1" width="1" alt=""/>

Voir l'article complet