La suite ne dira plus qui elle est.
Elle se retranchera encore et encore.
Elle devisera peut-être avec la table.
Rien n'est moins sûr, même le couvert.
Pourtant. Pourtant. Pourtant. Et puis...
Il n'y a pas de suite après la suite.
Une suite suffit : deux seraient de trop.
Mais à la suite revient le plein, vide
de toute expérience connue, le plein vide;
Seule sur une planche qui dit être chambre,
la suite s'ennuie. Ce n'est pas un hôtel !
Mais les planches craquent. Elles finissent
toujours par craquer, à force d'insister.
Je n'interromprai pas la suite. Pas moi.
Mais l'heure se fait chaque jour plus tardive.
Le chemin à force rétrécit. A force, ré-
trécit, comme un couloir qu'on n'aurait pas
dû prendre, voyez ! Et la chose est sans suite.