J’avais un jeune amoureux et en moi domine
Cette image idyllique qui résiste au temps
Il avait quinze ans et nous visitions les ruines
De vestiges romains ouverts à tous les vents
Je me souviens encore qu’il me tenait la main
Voulait avec moi visiter tous les petits chemins
Les ombres buissonnières étaient bleues et la vie
Qui bouillonnait en nous attisait mille envies
Cependant nous étions chastes sauf nos yeux
Qui se fuyaient souvent en regardant les cieux
Quand une émotion rompait la belle harmonie
De cette prétendue amitié dont on avait jouît
Devant les autres nous nous serrions la main
On se bousculait, se disait des mots cinglants
Il me tirait les tresses, je minaudais un brin
Et boudais en m’éloignant jusqu’au lendemain
Non jamais Nous ne nous sommes embrassés
on a grandi l’un près de l’autre et aimé à côté
et lorsque je le revois c’est une belle amitié
qui nous rend fidèle au souvenir de notre passé
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