Au pied du volcan te voilà venu.e,
entouré.e de poussière de lune,
entraîné.e dans une marche sans fin,
vagabond.e des sables rouges
Tu es descendu.e
tout.e vêtu.e de runes
d’arcanes régurgitée sans faim,
perdu dans les plis de l’histoire,
ta légende m’interroge,
l’instant d’une brève éternité
Aux clameurs des vagues,
tu implorait l’horizon,
le murmure d’une feuille au zef
Mistral sur la Madrague,
Le volcan se joint a l’oraison,
de volutes en bas reliefs,
des colonnes de fumés cinglantes,
des pierres éructés de force,
des prières sanglantes,
un parapluie de brume,
un nahual déguisé en serpent
enfin, l’éternité était suspendue
a tes lévres, comme une promesse,
Le volcan erupte, il chantonne
Il s’étouffe, il claironne,
Tu es venu.e
Trouver le sommeil
Sur un parterre de braise.