En lente vrille dans les sentes
Où nos âmes érubescentes
Se firent leur premier serment.
C'était au doux temps des amants,
Quand la nature renaissante
Sort de sa torpeur oppressante
Et vêt ses premiers parements.
Mon corps, maintenant à l'automne
De son vécu, se pelotonne
Près de toi, son précieux soutien
Le retenant à l'existence,
Comme la feuille se maintient
À la branche pour sa portance.
Mélancolique
