Un adieu
Une brise de soupirs qui fait vibrer ma lyre,
Agite ma main stupide dansant dans l'air,
Sans le tendre croissant de ton sourire
Que le ballet de nos âmes parait amer
Rendez-moi ces lèvres qui, au petit matin,
Murmuraient des rêves avant que ne vienne
L'aurore. Le lent roulis de tes yeux lointains
Berce encor mon cœur alourdi par la peine
Le bruissement de la feuille morte raconte
La beauté cruelle qui de mon cœur se joue
Tandis que la faible plainte au ciel monte,
Qu'une perle de Léthé roule sur ma joue,
Sur la vitre gorgée par l'haleine de plomb,
A la pointe du doigt, j'écris ton joli nom