Au dessus du cercueil, tendant un voile noir
Sur le triste cortège, s’agitent le corbeaux
Dont les croassements se mêlent au voile d’eau
Qui ruissèle , macabre, autour du corbillard.
On me recouvre enfin, je me retrouve seul,
Le couvercle de Baudelaire disparaît.
Immobile à jamais, je me tais , mais qui sait
Ce que je peut penser de dessous mon linceul.
Disparu dans les ombres après les ténèbres,
Englouti dans le Styx, dans ses miasmes acerbes
A l’odeur méphitique et aux relents amers,
Mon âme envolée peut-elle se souvenir
Que la vie sur la Terre ne peut que dépérire
De la terreur d’un monde pire que l’Enfer ?
Désespoir
Débuté par Piwhy, avril 03 2007 01:23
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