L’hiver présent, se voit dans les platanes tors
Qui tendent vers le ciel leurs moignons de branches
Mon regard suit les troncs retenant ce grand corps
Sortir de la terre, et monter à leurs hanches
L’arbre en face, de nids d’oiseaux est receleur
Ils s’accrochent pour fuir les souffles sauvages
Et quand le vent plie leurs ramures de douleurs
De ma chambre j’entends hurler leurs branchages
C’est une plainte qui ressemble dans la nuit
A celle des chats, plaintive et miaulante
Obscur, Le jardin, plein de mystère et de bruits
Protège sous l’humus les graines dolentes.
Et puis un matin, le soleil essuie les toits
La rosée emperle les fragiles toiles
Des épeires dont l’ancestral instinct perçoit
L’insecte doré s’engluer dans ses voiles

quand l'hiver est encore présent;;
Débuté par ELYSE, févr. 21 2008 09:02
1 réponse à ce sujet
#1
Posté 21 février 2008 - 09:02
#2
Posté 23 février 2008 - 12:24
la nature est très bien dépeinte par ta plume, comme mutilée par l'hiver, j'aime tout particulièrement les 8 premiers vers (je ne dis pas non plus que le reste me déplait).
Amicalement.
Amicalement.