La Moiteur parfumée des nuits d’été argentines
Mêlait les odeurs sucrées de musc et d’oranger
Les hommes aux cheveux luisants de brillantine
effrontément cherchaient de qui être le cavalier
de la favela recouvrant les flancs de la colline
les filles en tenues excitantes étaient descendues
en bandes joyeuses dans leurs tenues libertines
pour assister au concours de tango tant attendu
Maria dans sa courte robe couleur de prune mûre
Laissait deviner ses formes bien moins qu’ingénues
la fleur d’hibiscus soulignant de l’épaule la courbure
indiquait que son corps nul ne l’avait encore connu
Epris, Luis la convoitait depuis qu’il avait quinze ans
Et sur ses jambes dorées, émoustillé, déjà il lorgnait
Quand elle grimpait les grouillantes ruelles en courant
Après avoir livré aux dames de la ville le linge repassé
L’orchestre attaqua le premier tango et le bandonéon
Emis sa plainte accompagné par les autres instruments
Et sur la piste où se formaient les couples sous les néons
pour chaque cavalière, l’homme semblait en être l’amant

TANGO TANGUE... à suivre
Débuté par ELYSE, févr. 22 2008 07:09
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