Perd le nord et que la tourmente
De la guerre souffle, démente,
Mieux vaut danser le contre-pas.
Gardez-vous de marcher au pas
Sous les oriflammes claquantes,
Chères à vos âmes fringantes,
Que la nation mène au trépas.
Car les revues sous les bannières
Sont préludes aux fins dernières
De ceux qui mourront au combat.
Donc, pour que vos belles copines
Ne s'ennuient dans le célibat,
Au pas, n'usez point vos bottines.
Mélancoliques
