Imaginons un coq,deux ânes et un homme sans long nez.
Un radin et trois épicuriens.
Le jour est clair,c'est l'été 40 degrés à l'ombre,la canicule laisse les ombres divaguantes.
Les églantiers pleurent sous les saules.
Dans la basse cour des conversations de hautes voltiges se dirigent vers l'affrontement.
Deux ânes un peu bêta continuent de brouter l'herbe sous les pieds de celui qui écrase les chenilles.
Un avion enterre le bruit des cris,laisse sa trace éphémère sur le ciel sécheresse craqué.
Éphémère.
Maintenant les couteaux dans les yeux parlent plus fort que les maux du coq et de l'homme sans long nez.
Nous l'appelerons Alfred.
Alfred DeBeausançons Leterine.
Une jolie petite fille qui marchait dans les champs les ignoraient,ou,le laissait croire.
Le coq maintenant avait la crête prête à devenir violette.
Il fendait de ses prétentions les opinions d'Alfred DeBeausançons Leterine.
28 juillet pareil.
40 degrés à l'ombre,canicule,des grillons,quelques frelons,un petit vent sec,les églantiers pleurent toujours sous les saules,plus de traces de l'avion,les ânes broutent,une chenille est devenue papillon noir jaune avec un petit peu d'orangé,s'est envolé,au loin c'est l'horizon.
Une jolie petite fille.
Donc,28 juillet.
La température n'est pas une préoccupation.
Nez à nez avec l'homme sans long nez,le coq bombe le torse.
Alfred DeBeausançons Letrine qui ne racontait jamais de mensonges le poignarde d'un mot.
Les ânes broutent de l'herbe rouge.
Nouveau menu.
Toujours prêts à essayer de nouvelles choses les ânes ne se souciaient guère de l'esclandre pourtant à l'origine de leur salade.
Un mots,deux maux,poignards,le coq,Alfred,ça continue,l'ambiance boue.
Les ânes ne broutent plus.
Trois épicuriens et un radin.
29 juillet.
Il était une bergère,décor lunaire...
Michel