Triste addenda !
Exit, les jours d’été, l’automne doucement,
Peint de brun et de roux le grand calendrier
Qui marque dans ta vie les souvenirs d’avant,
Laissant que quelques feuilles, aux branches des pommiers.
La vie de comédie, en amante infidèle,
Alternant les saisons, grésant tes illusions
T'a, de ses vraies chimères,enlevé tes cautèles
Ne laissant à tes joies, que peu de prétentions.
Tes proches sont partis, pour mener leur galère,
Vers l'île mystérieuse où tu n’existes pas,
Te figeant sur le quai, amarrée à ta terre,
Vidée de tout ton sens, sans cap et sans compas.
Pour pas sauter à l’eau, reprenant les morceaux,
Tu refais le puzzle de tous tes équilibres,
Te bâtissant un monde à vouloir au cordeau,
Criant sur tous les toits, que tu es femme libre !
Mais le soir , dans ton lit ,le coeur et les pieds froids,
Tu rêves à une épaule où reposer ta tête,
Pendant que là ses mains, t’imposeraient leur loi,
Transformant tes nuits fades, en de vrais jours de fête.
Et quand, bien éveillée, par des nuits d’insomnie,
Du haut de ton clavier, tu cherches du bonheur
Cachée sous un pseudo, dissimulant ta vie,
Tu sais que c’est le temps, qui construit ton malheur.
De plaisirs sans futur, de nuits sans grand frisson,
De désirs sans tendresse, et d’amour sans passion,
Tu as mis une armure à tous tes sentiments,
barbouillant tes envies aux tons du passe temps !
L’hiver est bientôt là, qui alourdit tes pas,
Et cette solitude en quelques gros flocons
Recouvre peu à peu, de ce triste addenda
Ta sensibilité et tes aspirations.
Moietmoi février 2008 corrigé août 2010

Triste addenda !
Débuté par Moietmoi, févr. 23 2008 07:42
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 23 février 2008 - 07:42
#2
Invité_souris_*
Posté 23 février 2008 - 10:05
Bonjour Moietmoi,
Bonne lecture de ce poème de grande tristesse, qui relate une portion de vie, ou l'attente est assez dénuée d'espoir.
Des tournures de vraie poésie ont retenu mon attention
Pour pas sauter à l'eau, reprenant les morceaux,
Tu refais le puzzle de tous tes équilibres,
Te bâtissant un monde que tu veux au cordeau,
Du haut de ton clavier, tu quémandes du bonheur
Cachée sous un pseudo, dissimulant ta vie,
Et cette solitude qui tombe en gros flocons
Je pense que ces situations arrivent à tout le monde un jour ou l'autre..et tu les évoques bien.
Amicalement
Souris
Bonne lecture de ce poème de grande tristesse, qui relate une portion de vie, ou l'attente est assez dénuée d'espoir.
Des tournures de vraie poésie ont retenu mon attention
Pour pas sauter à l'eau, reprenant les morceaux,
Tu refais le puzzle de tous tes équilibres,
Te bâtissant un monde que tu veux au cordeau,
Du haut de ton clavier, tu quémandes du bonheur
Cachée sous un pseudo, dissimulant ta vie,
Et cette solitude qui tombe en gros flocons
Je pense que ces situations arrivent à tout le monde un jour ou l'autre..et tu les évoques bien.
Amicalement
Souris
#3
Posté 07 juillet 2010 - 01:59
Un constat, un peu sombre.
Comment exister sans solitude? Comment la dépasser?
Votre poème comme un cri.
Amicalement.