14 réponses à ce sujet

[Costumes de Scène]

Les portes de cristal cassent au coup de vent

Vent du Nord qui apporte les lourds échos du soir
Lorsque la vie chavire au pourtour des sourires
Que les rêves des hommes emplissent les miroirs

Mais les sentiers usés nous emmènent vers ailleurs
Frissons d'orgues qui sonnent comme des flacons brisés



A travers les lueurs des longs chemins mouillés
Quelqu'un cherche l'odeur que tu as pu laisser

Il ne la trouvera pas mais qu'importe le leurre
Il devra bien demain danser sur la rosée

[vang]

Peut-être un peu trop théâtral pour moi. Je préfère le début que les vers de la fin qui introduisent une cassure dans le miroir.

Et je m'en vais au vent mauvais...

[Costumes de Scène]

Peut-être un peu trop théâtral pour moi. Je préfère le début que les vers de la fin qui introduisent une cassure dans le miroir.

Et je m'en vais au vent mauvais...

Théâtral est un terme qui ne me serait peut-être pas venu à l'esprit, malgré le lourd handicap du pseudo. Mais, ayant payé votre place (lol), vous avez le droit d'émettre cet avis...
Quant à la cassure, elle vous permet de passer de l'autre côté du miroir, là où le vent mauvais peut vous entraîner, deçà, delà, pareil à la feuille morte ( mais je plaisante, je suis sûr que vous ressusciterez aisément).
Ceci dit, merci de votre voltigeant passage.

[Paname]

Il devra bien demain danser sur la rosée

On en est tous là...

Beau texte, bien ramassé

[vang]

Théâtral est un terme qui ne me serait peut-être pas venu à l'esprit, malgré le lourd handicap du pseudo. Mais, ayant payé votre place (lol), vous avez le droit d'émettre cet avis...
Quant à la cassure, elle vous permet de passer de l'autre côté du miroir, là où le vent mauvais peut vous entraîner, deçà, delà, pareil à la feuille morte ( mais je plaisante, je suis sûr que vous ressusciterez aisément).
Ceci dit, merci de votre voltigeant passage.

Je ne pensais pas que le terme théâtral soit déplaçé. pour la fin, je faisais juste allusion au vers sur l'odeur. Quant au miroir brisé, bien que je ne sois pas vitrier, j'en connais un morceau.

[Costumes de Scène]

Bonjour Costumes de Scène,

Ce poème, aux images si poétiques, et au thème tant partagé, a trouvé un écho en moi.
Merci,

Amicalement
Souris

Bonjour Souris,

Nous nous sommes déjà croisés, et ton passage me fait toujours plaisir...
Merci pour ta lecture sensible.

On en est tous là...

Beau texte, bien ramassé

...tous là, en effet...
Merci pour le beau compliment...
Bien à toi.

[Costumes de Scène]

Je ne pensais pas que le terme théâtral soit déplaçé. pour la fin, je faisais juste allusion au vers sur l'odeur. Quant au miroir brisé, bien que je ne sois pas vitrier, j'en connais un morceau.

Bon, va pour le théâtre ( je ne vais pas non plus renier mes origines ), mais le théâtre de la vie alors...
Par contre, pour le miroir, le vitrier ne me semble pas le plus qualifié. Je préfèrerais le miroitier...Mais, brisons-là et laissons ces problèmes techniques...Et comme vous êtes repassé, je vous offrirais bien un verre- entier...le verre de l'amitié...
Bien à vous donc.

[Costumes de Scène]

Jeté comme ça mais tu ne m'en voudras pas- j'espère :
le premier vers me semble inutile et décalé sur le plan de la sonorité - on dirait - pour moi- qu'il alourdit le poème.
L'avant dernier vers parait bancal - et même en tenant compte de la métrique, s'il y a - 'mais' et 'leurre' retiennent trop ma lecture.

'Il ne la trouvera pas et qu'importe,
IL devra bien demain danser sur la rosée."

Merci.

Un texte quel qu'il soit est un essai. Jamais parfait, toujours perfectible...
Et bien que celui-ci n'obéisse à aucune métrique particulière, je te remercie pour tes remarques intéressantes, ta lecture attentive et constructive.
Bien à toi.

[charly java]

Autre lecture, autre impression: moi, je garderais le premier vers, les portes de cristal, dont le bris entraîne la pénétration du vent, et le poème jusqu'au vers final, la danse "obligée" sur la rosée...

[Licorne Blanche]

Les portes de cristal cassent au coup de vent

Vent du Nord qui apporte les lourds échos du soir
Lorsque la vie chavire au pourtour des sourires
Que les rêves des hommes emplissent les miroirs

Mais les sentiers usés nous emmènent vers ailleurs
Frissons d'orgues qui sonnent comme des flacons brisés



A travers les lueurs des longs chemins mouillés
Quelqu'un cherche l'odeur que tu as pu laisser

Il ne la trouvera pas mais qu'importe le leurre
Il devra bien demain danser sur la rosée

Sons qui claquent, éclats épars.
La musique pénètre aussi sûrement que ce coup de vent, à en ressentir le froid cinglant venu du Nord.
Mots qui transpercent. Délicates portes de cristal.

Rêves des hommes. Miroirs. Images de mots. Rêver une image. Imaginer. S'imaginer.

Et regarder de l'autre côté du miroir. Alice au Pays des Merveilles. Rêve et réalité.
Sommes-nous rêveurs ou sommes-nous rêvés?

Frissons intenses de ce poème aux images somptueuses.
Passage du rêve à une réalité. Visages multiples.

"A travers les lueurs des longs chemins mouillés
Quelqu'un cherche l'odeur que tu as pu laisser."
Beauté de ces sens mêlés, vue, toucher, odorat...
Odeurs à jamais mystérieuses. Qui s'évanouissent dans la nuit de leurs passés.
A l'aube s'éveille la rosée sur laquelle s'ébrouent des chemins encore nus et emplis de vie.
Qui naissent au présent...

Et la douce Licorne vous emporterait bien auprès de la source limpide, effacer de vos yeux penchés sur l'eau le reflet inutile d'un passé, agiter la surface de l'eau, où vous regarderiez à nouveau le rêve d'Alice, puis aller fouler l'herbe nue aux miroirs de rosée. Rêves de rosée.
Magnifique poème aux images si belles et si fortes.
Merci pour cette profonde émotion.

Bien à vous.

"Les miroirs feraient bien de réfléchir un peu plus avant de renvoyer les images." Cocteau
Le vent aussi...

"Les miroirs sont des glaces qui ne fondent pas; ce qui fond, c'est qui s'y mire." Paul Morand

" Dieu créa les nuits qui engendrent
Les rêves et les formes des miroirs
Pour que l'homme sente qu'il est reflet de lui-même." Jorge Luis Borges

[Costumes de Scène]

Autre lecture, autre impression: moi, je garderais le premier vers, les portes de cristal, dont le bris entraîne la pénétration du vent, et le poème jusqu'au vers final, la danse "obligée" sur la rosée...

C'est vrai que le vent du nord est un redoutable cambrioleur auquel les portes de cristal ne sauraient résister;et les éclats qu'il laisse peuvent être autant de petits miroirs où la réalité est doucement diffractée...

[Costumes de Scène]

Sons qui claquent, éclats épars.
La musique pénètre aussi sûrement que ce coup de vent, à en ressentir le froid cinglant venu du Nord.
Mots qui transpercent. Délicates portes de cristal.

Rêves des hommes. Miroirs. Images de mots. Rêver une image. Imaginer. S'imaginer.

Et regarder de l'autre côté du miroir. Alice au Pays des Merveilles. Rêve et réalité.
Sommes-nous rêveurs ou sommes-nous rêvés?

Frissons intenses de ce poème aux images somptueuses.
Passage du rêve à une réalité. Visages multiples.

"A travers les lueurs des longs chemins mouillés
Quelqu'un cherche l'odeur que tu as pu laisser."
Beauté de ces sens mêlés, vue, toucher, odorat...
Odeurs à jamais mystérieuses. Qui s'évanouissent dans la nuit de leurs passés.
A l'aube s'éveille la rosée sur laquelle s'ébrouent des chemins encore nus et emplis de vie.
Qui naissent au présent...

Et la douce Licorne vous emporterait bien auprès de la source limpide, effacer de vos yeux penchés sur l'eau le reflet inutile d'un passé, agiter la surface de l'eau, où vous regarderiez à nouveau le rêve d'Alice, puis aller fouler l'herbe nue aux miroirs de rosée. Rêves de rosée.
Magnifique poème aux images si belles et si fortes.
Merci pour cette profonde émotion.

Bien à vous.

"Les miroirs feraient bien de réfléchir un peu plus avant de renvoyer les images." Cocteau
Le vent aussi...

"Les miroirs sont des glaces qui ne fondent pas; ce qui fond, c'est qui s'y mire." Paul Morand

" Dieu créa les nuits qui engendrent
Les rêves et les formes des miroirs
Pour que l'homme sente qu'il est reflet de lui-même." Jorge Luis Borges

On ne dira jamais assez les pouvoirs du vent du Nord: il apporte des échos surprenants où s'entendent des voix féminines...et d'un souffle se mettent à scintiller des miroirs oubliés (mais oeuvres d'habiles miroitiers: Cocteau, Morand, Borges ) qui, placés par vous en triangle, renvoient à l'infini l'image du rêveur éveillé en train de se regarder rêver...
Recevez donc en rafale de multiples baisers...

[Licorne Blanche]

On ne dira jamais assez les pouvoirs du vent du Nord: il apporte des échos surprenants où s'entendent des voix féminines...et d'un souffle se mettent à scintiller des miroirs oubliés (mais oeuvres d'habiles miroitiers: Cocteau, Morand, Borges ) qui, placés par vous en triangle, renvoient à l'infini l'image du rêveur éveillé en train de se regarder rêver...
Recevez donc en rafale de multiples baisers...

Et vos mots magiques réfléchissent d'étranges musiques...celles de l'image du rêveur éveillé en train de se regarder rêver...
En écho à votre rafale de multiples baisers, qui s'est engouffrée dans une volute de douce crinière blanche, je vous invite à écouter le délicat murmure de cette sarabande de Bach où se reflètent des regards à travers le temps, yeux qui disent sans mots, voix féminines que l'on devine...

Image...Image de la femme...

http://www.artgaller...men_in_art.html

Autant de petits miroirs de réalités doucement diffractées...pour reprendre vos subtiles trouvailles...

http://www.maysstuff.com/womenid.htm

Recevez les baisers rêvés de ces lèvres qui vous regardent, yeux qui vous embrassent alors que vous les regardez...

[Carla.]

De belles images dans ce texte, surtout dans la seconde partie ("les frissons d'orgue...).