Toutes la journée je m'étais pleinte,
De mon chômage, et de vie sociale restreinte
Du manque de chance que j'avais!
Alors avec un bon chocolat chaud je regardais
Une émission dite "de variété".
Après une heure à écouter du n'importe quoi
J'appelai une amie pour ce faire un cinéma.
Après un détour pour me réapprovisionner en gloss,
On se promena, riant bêtement comme des gosses,
Soudain il s'approcha de nous souriant,
S'excusant de nous importuner, il me réclama de l'argent.
Mon amie sorti de sa poche une de ces pièces que l'on desteste
Les cuivrés qui ne peuvent même pas nous acheter des miettes.
Il resta immobile malgrès le froid,
Et compta combien, aujourd'hui, il amassa.
J'aurais tant voulu moi aussi lui donner,
Quelques pièces, oui, j'ai eu pitié
Cependant, quelques instants auparavant,
C'est à l'oréal que j'avais donner mon argent.
Le surlendemain, dans le journal,
Emmaus et leur appel incontournable,
Un nouvel SDF s'était éteint,
Mort de froid, d'indifférence et de faim.
Il y avais sa photo, un visage fatigué,
Cela devait être un homme agé,
Dans l'article je lu qu'il avait mon âge,
En regardant mieu son image, en bas au coin de la page
Enfin, je le reconnu,
C'était cet inconnu.

Cet inconnu
#1
Posté 24 février 2008 - 08:35
#2
Invité_zara_*
Posté 24 février 2008 - 08:37
#3
Posté 24 février 2008 - 08:42
Amicalement.
#4
Posté 24 février 2008 - 08:55
pour racheter tes remords.
la prochaine fois à Garnier
Tu donneras ton or!
Triste Philippe
#5
Posté 24 février 2008 - 09:44
C'est un bon début,
Mélancolique
#6
Posté 24 février 2008 - 09:56
Pourtant,
Tu l'as reconnu
Au bon moment
Le dernier moment
Où, de sérénité,
Tout est bien pour lui...
bibi 2008
#7
Posté 25 février 2008 - 09:50
la pudeur, l’honneur et la dignité
Des gens victimes de cette vie cruelle.
Devons-nous nous taire et l’accepter ?
Ton poème est triste et émouvant. Des fois, il nous faut des chocs pour nous réveiller.
Amicalement Nacer
#8
Posté 26 février 2008 - 01:31
Partir de la futilité pour arriver à l'important.
Bravo et merci de nous l'avoir fait connaître cet inconnu
#9
Posté 26 février 2008 - 05:04
Toutes la journée je m'étais pleinte,
De mon chômage, et de vie sociale restreinte
Du manque de chance que j'avais!
Alors avec un bon chocolat chaud je regardais
Une émission dite "de variété".
Après une heure à écouter du n'importe quoi
J'appelai une amie pour ce faire un cinéma.
Après un détour pour me réapprovisionner en gloss,
On se promena, riant bêtement comme des gosses,
Soudain il s'approcha de nous souriant,
S'excusant de nous importuner, il me réclama de l'argent.
Mon amie sorti de sa poche une de ces pièces que l'on desteste
Les cuivrés qui ne peuvent même pas nous acheter des miettes.
Il resta immobile malgrès le froid,
Et compta combien, aujourd'hui, il amassa.
J'aurais tant voulu moi aussi lui donner,
Quelques pièces, oui, j'ai eu pitié
Cependant, quelques instants auparavant,
C'est à l'oréal que j'avais donner mon argent.
Le surlendemain, dans le journal,
Emmaus et leur appel incontournable,
Un nouvel SDF s'était éteint,
Mort de froid, d'indifférence et de faim.
Il y avais sa photo, un visage fatigué,
Cela devait être un homme agé,
Dans l'article je lu qu'il avait mon âge,
En regardant mieu son image, en bas au coin de la page
Enfin, je le reconnu,
C'était cet inconnu.
magnifique, ca donne froid au dos, aussi ca me rappel la chanson de "paradise" de phill colins
She calls out to the man on the street
"Sir, can you help me?
It's cold and I've nowhere to sleep,
Is there somewhere you can tell me?"
He walks on, doesn't look back
He pretends he can't hear her
Starts to whistle as he crosses the street
Seems embarrassed to be there
Oh think twice, it's another day for
You and me in paradise
Oh think twice, it's just another day for you,
You and me in paradise
amicalement
sanaa
#10
Posté 26 février 2008 - 10:33
Sincèrement, Layla