Le dernier Homme
#1
Posté 04 avril 2007 - 02:14
son Å“il inonde le monde et le monde bouge encore pour lui
sa soif tourne au jusant dans des flacons noyés qui versent des liqueurs terrestres
un clapet entre le sang et la vertu
il blanchit l’heure en lunaisons
c’est une année pommeuse qui boit chaud
elle renvoie la gourde pour le boston la grande aunée pour une bohémienne
et l'homme descend les trilles des hautbois
une culbute assurée d’un corset plus léger jusqu’aux coussins aubères parmi les draps
il arrive que le chignon brûle
assez de lest pour sonder le hasard avant que le soufre ne parfume le sein
on a signé sur des franges meurtrières
une flaque rousse s’éternise et meurt comme l’eau des blessés
c’est l’attente sur la digue navrée
l’esquive qui soutenait les gorges n’est plus que bois arsin
#2
Posté 05 avril 2007 - 11:02
il ondule sur la pente
son Å“il inonde le monde et le monde bouge encore pour lui
sa soif tourne au jusant dans des flacons noyés qui versent des liqueurs terrestres
un clapet entre le sang et la vertu
il blanchit l’heure en lunaisons
c’est une année pommeuse qui boit chaud
elle renvoie la gourde pour le boston la grande aunée pour une bohémienne
et l'homme descend les trilles des hautbois
une culbute assurée d’un corset plus léger jusqu’aux coussins aubères parmi les draps
il arrive que le chignon brûle
assez de lest pour sonder le hasard avant que le soufre ne parfume le sein
on a signé sur des franges meurtrières
une flaque rousse s’éternise et meurt comme l’eau des blessés
c’est l’attente sur la digue navrée
l’esquive qui soutenait les gorges n’est plus que bois arsin
Aussi crispé que fluide... un texte que j'ai aimé pour son intellectuel sonorité.
Est-ce que le son pense ?
Félice.
#3
Posté 13 avril 2007 - 01:34
Aussi crispé que fluide... un texte que j'ai aimé pour son intellectuel sonorité.
Est-ce que le son pense ?
Félice.
Je n'en sais rien, Felice. L'idee pourrait faire son chemin..? Aurelire!