Je riais, comme je ne pouvais pleurer de joie
En marchant vers l'oubli me montrant la voie
Qu'occupait l'entichée qu'oubliait le jour,
Entre les crocs acérés de la nuit, sans atours.
Je pleurais d'ivresse, en roulant les pampres
Que j'asséchais dessus la fumée de novembre,
Sous les douces lueurs que blutaient les étoiles
M'offrant l'envie de saurer mes haleines vitales.
L'orient, dormait sur ses sables dorés, humide ;
Le baume l'endormant restait longtemps fluide
Sur les parcours des bises que laissait la nuit
Les dérobant des vents légers, sur son lit, aguerries.
L'occident, valsait entre ses clameurs, heureux ;
L'harmonie le transportant vers les reculés cieux
Laissait Mozart et ses coups de marteau, vivants
Et le seul vagabond qui repartait rouvrir l'orient
Me retrouvait sous son point, tremblotant de peur
Comme les fleurettes qu'oubliait sous la chaleur
De l'été, le printemps les peignant avec adresse
De toutes couleurs, sous la pluie des premières liesses.
farid khenat