Ô voleur de mon sommeil la nuit.
Lors du silence du monde qui dort.
Seul, épris, je ne fais le mort.
En face, mon ombre s'enfuit.
Je la vois dans la nature, elle s'assoie.
Je presse le pas pour être là.
Elle s'envole vers l'au-delà
En cette belle humeur toute de soie.
Les tons lui dessinent une tour
Infranchissable et même autour.
Mais elle se cache là où je ne la vois.
Dans sa silhouette, ma victoire.
Moi qui songeais à prendre mon départ
À l'aube, pressant le pas au jour.